Europa League Stephen Odey, le Lewandowski du FC Zurich

19.9.2018

Le FC Zurich entame jeudi son aventure en Europa League, sur la pelouse de l'AEK Larnaca. Stephen Odey (20 ans) aura une nouvelle chance de s'imposer à la pointe de l'attaque du FCZ. Le Nigérian s'est confié à l'agence Keystone-ATS sur son parcours.

Ici avec Kevin Rueegg face à Breitenrain, Stephen Odey espère bien remarquer face à Larnaca.
Ici avec Kevin Rueegg face à Breitenrain, Stephen Odey espère bien remarquer face à Larnaca.
Keystone

Vous êtes en Suisse depuis presque un an. Comment vous êtes-vous acclimaté?

"Cela va bien. L'atmosphère est certes différente ici, et il y a la question de la langue. Mais je me plais en Suisse, on y vit très bien."

Passer à 19 ans du Nigeria à la Suisse a-t-il constitué quelque chose de difficile?

"Au début, oui. On se retrouve soudain seul, sans famille. Cela est arrivé d'un coup. J'ai dû m'occuper de tout. Mais je suis désormais habitué. Mais évidemment, cela a été dur au début, particulièrement sans ma maman."

Quelles sont les différences entre le football suisse et celui pratiqué dans votre pays?

"Au Nigeria, on met moins l'accent sur l'aspect tactique. Le jeu est plus débridé, il y a davantage de place pour les individualistes. En Suisse, le collectif et la tactique sont mis plus en avant."

Après les récents transferts de Michael Frey et Raphaël Dwamena, vous êtes désormais l'attaquant numéro un du club. Vous êtes-vous réjoui de ces départs?

"Absolument pas. Tous deux ont eu une influence positive sur moi. J'ai essayé de prendre plusieurs aspects de leur jeu et de profiter de leur expérience. Nous n'étions pas que des concurrents pour être sur le terrain, car nous étions amis en dehors."

Dans quels domaines avez-vous le plus progressé depuis que vous êtes à Zurich?

"Je comprends mieux ce que l'entraîneur attend de moi. Au Nigeria, on me demandait d'autres choses. Quand je suis arrivé en Suisse, j'ai connu un nouvel entraîneur, je ne comprenais pas la langue et je devais néanmoins essayer de faire sur le terrain ce que l'entraîneur me demandait. Cela a été très difficile dans une première phase."

Zurich a récemment recruté un autre attaquant, Assan Ceesay de Lugano. Qu'en pensez-vous?

"Nous avons obtenu les services d'un joueur qui est fort. C'est aussi bon pour moi."

Pouvez-vous expliquer pourquoi?

"Ce n'est pas idéal d'être le seul attaquant dans une équipe. Un attaquant a toujours la pression de marquer. Et si on est le seul dans l'effectif, cette pression immense ne s'arrête jamais. C'est pourquoi il est important pour moi qu'on ait un autre attaquant."

Dans votre pays, les fans de votre club vous surnommaient Lewandowski. Quelle en était la raison?

"Lewandowski était mon modèle. Je l'admirais, pour ses qualités de buteur et son sang-froid dans la surface de réparation."

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