Jérémy Manière et Tim Guillemin sont revenus sur le nouveau fiasco du Paris Saint-Germain en Ligue des champions dans l'émission «Match après Match», présentée dimanche par Alain Rohrbach.
Il y a des défaites qui font plus mal que d’autres et qui laissent davantage de traces. Eliminé sans gloire par le Real Madrid mercredi dernier en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain l’a une fois de plus constaté à ses dépens.
Les joueurs du club français, Lionel Messi et Neymar en tête, ont ainsi été copieusement sifflés par leur propre public dimanche au Parc des Princes en Ligue 1. Et la large victoire contre les Girondins de Bordeaux (3-0) n’effacera pas cette déroute européenne, qui dévient presque une habitude pour le PSG.
«Il y a une culture de club qui s’installe, la culture de la défaite. Je suis très content sincèrement car ce club ne respecte pas le football, ne respecte pas les fondamentaux. En clair, il doit y avoir une hiérarchie, une structure. Ils ont voulu mettre les joueurs avant tout, avant le projet, plus haut que le club. Ça ne marche pas, tant mieux», a alors estimé Tim Guillemin, rédacteur en chef de «La Région», présent dimanche sur le plateau de «blue Sports».
Le slogan des Parisiens «Rêvons plus grand» a ainsi pris un nouveau coup, comme l’a relevé Alain Rohrbach. A n’en pas douter, certains se sont réveillés avec un joli mal de tête dans la capitale tricolore suite à ce quatrième échec à ce stade de la compétition en C1 depuis l’arrivée des ambitieux propriétaires qataris en 2011.
«Dès qu’il y a un peu d’adversité, c’est pipi aux culottes»
«Encore une fois... Ils sont coutumiers du fait de toute façon. Ils se sont sabordés tout seuls pour moi. Ils avaient toutes les cartes en mains pour passer. Ils ont été intrinsèquement supérieurs 150 minutes sur 180, mais par contre dès qu’il y a un peu d’adversité, c’est pipi aux culottes pour les Parisiens. Malheureusement, ça s’est payé cash», a expliqué notre consultant Jérémy Manière.
Avant d’étayer ses propos : «Comme l’a dit Tim, ils n’ont pas respecté le foot. Quand tu domines comme cela, tu dois faire la différence et mettre un deuxième but. Et contre des joueurs de cette trempe-là, Benzema ou Modric, tu n’as pas le droit à l’erreur. Et finalement, ils se sont faire punir derrière.»
