"Révoltée", Véronique Rabiot, mère et conseillère d'Adrien, a pris la parole concernant le conflit qui oppose son fils au Paris Saint-Germain. Elle s'insurge notamment de la récente mise à pied infligée à son poulain.
Interrogée par le journal L'Equipe, Véronique Rabiot s'est longuement prononcée sur la saga "Rabiot-PSG" qui dure, qui dure et qui pourrait bien enfin trouver un épilogue. Si les dirigeants parisiens ont prévu de recevoir Adrien Rabiot mercredi prochain, sa mère et conseillère est revenue sur les évènements passés et, notamment, sur la toute récente mise à pied de son fils.
"Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt, c'est au pain sec, à l'eau et au cachot", s'insurge-t-elle. Pour rappel, la sanction court jusqu'au 27 mars prochain et a été prononcée à cause d'une sortie en boîte de nuit au soir de la défaite du Paris-SG contre Manchester United (1-3, le 6 mars) en C1. "Je pense que, vu ce qui se passe, il y aura une rupture de contrat. Après, c'est compliqué de se projeter. Dans tous les cas, Adrien sera libre en juin."
Deux poids, deux mesures
Le milieu de terrain parisien "vit très mal tout ce qui se passe", ajoute la maman du joueur. "On lui reproche de sortir alors qu'on ne veut plus le faire jouer. Le PSG veut qu'il se mette en pyjama à neuf heures, avant le match, devant sa télé, pour aller au lit à onze heures ! C'est contradictoire."
La génitrice de l'international tricolore estime également que tous les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne: "Il y a des joueurs qui se loupent pour six minutes à cause de la sieste, et d'autres qui sont blessés mais qui peuvent aller faire la fête à l'autre bout du monde, au carnaval de Rio..." Véronique fait évidemment référence au cas "Neymar", peut-être un peu (trop?) privilégié par le club francilien.
Car, de son côté, Adrien Rabiot n'a pas vraiment eu le droit à l'erreur. Il a même été un peu dérisoirement privé de ses primes d'éthique. "Une fois, on lui en a retiré une au prétexte qu'il n'est pas allé en stage au Qatar (du dimanche 13 au jeudi 17 janvier). Mais sa grand-mère venait de décéder et son père était mourant... On tombe là dans l'abject. On tire sur l'ambulance ! C'est sordide. Sor-di-de !"
Avec ou sans prime, avec ou sans entraînement, avec ou sans respect: peu importe, Adrien Rabiot va quitter d'une manière ou d'une autre le Paris Saint-Germain au mois de juin. Pour quelle destination ? Il faudra attendre pour avoir une réponse... "Tout le monde dit qu'on a déjà signé avec un club. Mais on n'a signé nulle part ! On n'a vraiment pas eu l'occasion de s'en préoccuper."
Si vous êtes abonnés au quotidien L'Equipe, n'hésitez pas à aller lire l'ensemble de l'interview consacrée à Véronique Rabiot via ce lien.