Petkovic Petkovic: "C'est un miracle, cela ne se reproduira jamais"

ats

14.11.2020 - 23:41

Non, ce n'est toujours pas une victoire. Mais Vladimir Petkovic s'est dit «très fier» de l'équipe de Suisse après le 1-1 réalisé contre l'Espagne à Bâle samedi.

Sortir deux penalties de Sergio Ramos, «un miracle» pour Vladimir Petkovic.
Sortir deux penalties de Sergio Ramos, «un miracle» pour Vladimir Petkovic.
Keystone

«Cette équipe méritait d'avoir une chance de disputer un match décisif», s'est félicité Vladimir Petkovic en conférence de presse. La rencontre contre l'Ukraine de mardi à Lucerne décidera du maintien ou non en Ligue A de la Ligue des nations. Mais il fallait pour cela trouver la solution pour ne pas perdre contre l'Espagne. Et ça, la Suisse y est parvenue.



«Même si nous avons dépensé beaucoup d'énergie, nous devons nous régénérer, a tout de même souligné le sélectionneur. Mais le match de ce soir est la preuve que nous pouvons réaliser de bonnes performances et même battre des adversaires aussi fort que ça. Nous sommes capables de décider nous-mêmes d'un match et rivaliser avec tout le monde.» Surtout, le Mister a salué «l'esprit d'équipe et l'attitude de chaque joueur» démontrés par la Suisse ce samedi.



Le miracle Sommer

L'équipe nationale a vécu plusieurs moments forts face à l'Espagne. Il y a d'abord eu ce but de Remo Freuler, au terme d'une action presque millimétrée: «Cela faisait partie du plan, nous voulions chercher des espaces, en créant du mouvement. Mais c'est clair que si nous avions inscrit le 2-0, cela aurait été encore plus dur pour l'Espagne.»

Même si cette dernière n'a pas eu la tâche facile, surtout en manquant deux penaltys, parfaitement retenus par Yann Sommer.

Le portier bâlois a réduit du même coup au silence les éventuels débats qui pouvaient tourner à son sujet: «Il n'y a pas de «cas Yann», a balayé Petkovic. Il a fait preuve d'un gros caractère ce soir. Car sortir un penalty de Sergio Ramos est déjà improbable, mais deux, c'est un miracle. Cela ne se reproduira jamais.» La Suisse peut être fière de son gardien. De son équipe aussi.

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