Super League
"Xamax va continuer à s'accrocher à la Super League"

ATS

16.12.2018 - 19:37

"Il nous faut deux ou trois renforts. L'équipe sera alors plus compétitive et le maintien sera possible !" Michel Decastel veut toujours y croire.

Interrogé au micro de Teleclub, le fils du président Gregory Binggeli va dans la même direction:

La large défaite concédée dimanche devant les Young Boys (4-1) n'ébranle donc pas les certitudes de l'entraîneur de Neuchâtel Xamax Michel Decastel. "Ce n'est pas contre les Young Boys que nous pouvons assurer notre maintien, sourit-il. On a vu toute la différence entre le leader de la Super League et le dernier de la Super League. Les Bernois étaient beaucoup plus forts que nous dans la puissance, dans la technique et dans la vitesse."

A quatre points du barragiste et à six points du maintien, Neuchâtel Xamax s'attaquera au printemps prochain à une mission ardue mais qui n'a rien d'impossible. "Sur le plan de la jouerie, nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser avec toutes les équipes de ce championnat à l'exception des Young Boys bien sûr, affirme-t-il. Seulement, les matches perdus "bêtement" à domicile pèsent dans notre bilan. Je pense aux rencontres contre les Grasshoppers, contre Saint-Gall et Lucerne. C'est fou d'être aussi vulnérable à la Maladière alors que la saison dernière nos adversaires croyaient au miracle s'ils pouvaient repartir avec un point."

Le prochain mercato sera crucial pour Michel Decastel qui a affirmé dans les colonnes d'Arcinfo qu'il quittera ses fonctions en cas de relégation. "Pour recruter, il faut commencer par dégraisser, lâche-t-il. Nous devons trouver un point de chute pour les cinq joueurs qui n'entrent plus dans mes plans. Une fois la masse salariale allégée, nous pourrons recruter." L'entraîneur doit composer avec les limites budgétaires tracées par Christian Binggeli.

Absent dimanche, le président n'a pas vu les banderoles du kop qui fustigent sa gestion jugée trop "sage". L'homme qui a replacé Neuchâtel Xamax dans l'élite moins de six ans après une retentissante faillite a seulement la malchance de diriger un club qui n'est pas présidé un millionnaire passionné comme au FC Sion, ou qui ne bénéficie pas du soutien sans faille d'une grande marque horlogère comme au Servette FC ou d'un géant de la chimie comme au Lausanne-Sport...

Retour à la page d'accueilRetour au sport