L'équipe de Suisse l'a mauvaise. Malgré un bon match en Allemagne (3-3), elle ne gagne pas et, pire, elle est dos au mur en Ligue des Nations.
«Quand tu mènes trois fois contre l'Allemagne, tu dois gagner.» Pour Yann Sommer, qui s'exprimait au micro de la RTS, ce match nul de Cologne est synonyme d'échec. La Suisse menait 2-0, puis 3-2, et pourtant, elle a été incapable de remporter un succès tant désiré et qui lui échappe toujours en 2020. «Quand on marque trois buts contre l'Allemagne, tu dois l'emporter», appuie Granit Xhaka.
La prestation est pourtant de nature à renforcer certaines convictions et à témoigner de certains progrès: «Nous étions plus forts et plus efficaces aujourd'hui que contre l'Espagne, considère ainsi le portier suisse. Mais nous avons fait trop d'erreurs en seconde période. C'est dommage, même si c'était l'Allemagne en face.» Granit Xhaka abonde: «Une fois de plus, nous n'avons pas été récompensés de notre performance.»
Reste que le Suisses ont beau se lamenter, leur position de cette Ligue A est sérieusement menacée. L'équipe nationale accuse quatre points de retard sur l'Ukraine à deux journées de la fin. C'est le constat limpide cet automne vierge de tout succès: «Nous avons fait deux matchs nuls contre l'Allemagne mais ce n'est pas assez, balaye Sommer. L'Ukraine a gagné (1-0 contre l'Espagne), cela va être chaud. Nous devons maintenant regarder devant nous et gagner les deux derniers matchs. Nous allons essayer de le faire.»
Le programme de novembre s'annonce chargé et ardu pour la Suisse: après un match amical en Belgique, il faudra recevoir l'Espagne puis l'Ukraine. Et espérer faire le plein.