L'équipe de Suisse M25 a remporté son deuxième match face à l'Allemagne. A Olten, les joueurs de Patrick Fischer se sont imposés 2-1 après les tirs au but.
Le gardien suisse Gauthier Descloux et le défenseur Simon Le Coultre à la tâche face aux attaquants allemands.
Photo: Keystone/KEYSTONE/MARCEL BIERI
Le Suisse Justin Sigrist, à droite, à la lutte avec l'Allemand Maximilian Daubner.
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Le gardien suisse Gauthier Descloux et le défenseur Simon Le Coultre à la tâche face aux attaquants allemands.
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Le Suisse Justin Sigrist, à droite, à la lutte avec l'Allemand Maximilian Daubner.
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Tout le Kleinholz pensait pouvoir lever les bras à la 61e lorsque Luca Hischier s'est retrouvé seul face au gardien allemand. Mais le tir de l'attaquant davosien a frappé le poteau avant de lécher la ligne du portier Fiessinger. En plus de cette situation extrêmement chaude, les Suisses ont dominé le temps supplémentaire de la tête et des épaules, forçant même Toni Söderholm à prendre son temps mort pour remettre son équipe dans le jeu.
Il a fallu attendre la séance de tirs au but pour connaître l'issue de la rencontre. Après deux essais manqués pour Nussbaumer et Riat, Hischier, Egli et Fazzini ont trompé le portier allemand. Le penalty du Tessinois valait clairement le déplacement.
Avant cela, les joueurs helvétiques ont certainement été attentifs à ne pas accumuler les pénalités comme ce fut le cas la veille. Malheureusement, sur la première punition allouée aux Allemands, ceux-ci ont pu ouvrir le score à la 16e grâce à Eder. Gauthier Descloux, titularisé à la place de van Pottelberghe, n'a rien pu faire.
Mais la Suisse n'a pas douté longtemps. Bien servi par Heim, Damien Riat a pu niveler la marque. Entreprenant mais peu en réussite la veille à Herisau, l'attaquant de Bienne a cette fois pu trouver la faille. La ligne des «adultes» Fazzini-Heim-Riat fut d'ailleurs la plus dangereuse. La ligne des jeunes Romands composée d'Axel Simic, Valentin Nussbaumer et Gilian Kohler, en verve jeudi soir, a eu plus de peine à se mettre en valeur. Sans doute que l'effet de surprise a moins marché et que les Allemands savaient à quoi s'attendre.
Pas de quoi tirer des enseignements insensés de ces deux parties, mais en les prenant pour ce qu'elles sont le bilan est positif. Les néophytes ont été intégrés dans une bonne ambiance et Patrick Fischer n'a semble-t-il pas oublié de dire à ses ouailles de s'amuser. Mais s'amuser ne signifie pas partir à l'abordage en oubliant de défendre. Les arrières ont rendu une copie tout à fait valable, malgré une certaine fatigue de jouer un deuxième match en 24 heures.
