Mondial 2019
Fischer: "Ce qui ne me plaît pas, c'est le power-play"

ATS

21.5.2019 - 16:45

L'équipe de Suisse n'est pas passée loin d'un excellent résultat face à la République tchèque mardi au championnat du monde. Battue 5-4, elle a dû gommer trop d'erreurs accumulées au fil du match.

Patrick Fischer regrette les trop nombreux turnovers de son équipe.
Patrick Fischer regrette les trop nombreux turnovers de son équipe.
Source: KEYSTONE/MELANIE DUCHENE

On connaît la maxime, il faut donner pour recevoir. Eh bien lorsque l'on donne le puck aux Tchèques, on reçoit des buts. Plutôt habiles en temps normal, les joueurs de Milos Riha n'ont pas franchement besoin de coups de pouce supplémentaires.

Les pertes de puck, ces fameux turnovers, ont coulé la Suisse au cours des quarante premières minutes. Patrick Fischer s'est d'ailleurs montré très lucide à l'interview: «On a perdu trop de pucks. Et les Tchèques nous l'ont fait payer. Ils ont six chances de marquer et en convertissent quatre.»

Pourtant le coach zougois a vu son équipe reprendre ses esprits et son esprit (d'équipe) au cours du troisième tiers. «Jusqu'à présent, ce qui me plaît chez ces garçons, c'est leur engagement, lance Fischer en guise de bilan du tour préliminaire. On se bat jusqu'à la fin en affichant un bel état d'esprit. Ce qui ne me plaît pas, c'est le power-play, qui ne fonctionne toujours pas. En espérant que cela change à l'heure où arrive la phase la plus importante.»

Joël Genazzi va un peu plus loin dans l'analyse de cette partie. «C'était bien de marquer en premier, relève le défenseur lausannois. Le problème, c'est que les Tchèques ont ensuite amené des émotions dans le match. C'est leur point fort, pas le nôtre. Nous, c'est plutôt la vitesse. Alors ils nous ont provoqués après les coups de sifflet. Ils sont plus grands et plus lourds que nous. Mais c'était à nous de ne pas réagir.»

Si les choses ont drastiquement changé durant la troisième période, c'est parce que la Suisse a décidé de jouer de manière plus simple. «On a évolué de façon beaucoup plus directe», a glissé Roman Josi, passeur sur le 4-4, mais moins flamboyant que lors de ses meilleurs matches avec la Suisse.

«En rentrant sur la glace pour le troisième tiers, on s'est dit qu'on se fichait du score (réd: 4-2 pour les Tchèques) et qu'on voulait montrer autre chose, enchaîne Joël Genazzi. On a pu revenir à leur hauteur et ça c'est positif pour la suite et le quart de finale de jeudi. Au final, on doit apprendre de ces erreurs.»

ATS

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