Genève a remporté l'acte IV des quarts de finale de National League. Aux Vernets, les Grenat se sont imposés 4-0 pour mener 3-1 dans la série.
Roger Federer a annoncé sa venue au Geneva Open en mai, alors le GSHC a décidé de saluer cette venue en faisant le break. Un succès mérité mais une victoire que l'on pourra peut-être qualifier de victoire à la Pyrrhus en raison de la blessure de Gauthier Descloux.
A la 7e minute, le portier des Aigles a posé un genou à terre alors que le jeu n'était pas arrêté. Visiblement touché aux adducteurs, le gardien grenat a dû quitter ses coéquipiers prématurément. Et à voir les larmes sous le masque du Fribourgeois, il y a fort à parier que son absence se comptera malheureusement en semaines.
Par chance, les Genevois ont dans leurs rangs Daniel Manzato comme deuxième gardien. Moins en vue que son jeune collègue, le Broyard demeure toutefois une assurance et son expérience s'avère être un atout non négligeable à ce stade de la compétition. Bien protégé par sa défense, Manzato a rendu une copie excellente. A la 31e, il a frustré Chavaillaz qui sortait du banc des pénalités. Et à ce moment-là, il n'y avait que 1-0 pour Genève.
Le retour au jeu de Tanner Richard a permis aux Aigles de reformer la ligne Rod-Richard-Vermin et aussi d'être plus performants aux engagements, spécialité du Canado-Suisse. Et comme en face Samuel Walser manquait à l'appel pour une suspension, les Genevois se sont longtemps régalés aux face-off, avant que les Dragons ne relèvent la tête.
Si le 8-3 de samedi n'avait rapporté qu'un point aux Genevois, cette victoire avait montré les limites fribourgeoises et le renouveau de Tyler Moy, auteur d'un triplé. L'Américano-Suisse n'a cette fois inscrit qu'un but, mais sa réussite de la 52e a fait mal aux Fribourgeois. Autre attaquant en vue, Eric Fehr (3-0, 56e) a su mettre de l'eau dans son vin en gommant les punitions stupides dont il s'est fait le spécialiste ces derniers temps.
La série repart maintenant à Fribourg pour l'acte V mercredi, mais la tendance est clairement favorable aux Genevois. Il faudra vraiment que Christian Dubé trouve les mots justes pour redonner une âme et un allant offensif à ses troupes. Sans quoi Fribourg pourra goûter aux joies des terrasses.