Lausanne a profité de la venue de Rapperswil pour fêter son premier succès officiel dans sa nouvelle patinoire. Pour dominer les St-Gallois, les Lions ont dû faire preuve de patience.
Savoir attendre son heure. Ne pas s'énerver en cas de coup dur. En gros, cultiver la patience. Face à un Rappi dur à bouger et bien regroupé devant son gardien, il a fallu voir les secondes s'égrainer sans perdre son flegme. Lorsque Dominik Egli a battu Tobias Stephan à la 25e, ce n'est pas le ciel qui est tombé sur la tête des Vaudois parce qu'ils ont su oublier cet événement.
«Rapperswil a joué de manière compacte, mais on savait que ce serait comme ça, raconte Joël Vermin. Lundi, les Flyers ont joué à l'américaine en étant trop agressifs et sur cette surface de glace, ça ne pardonne pas. Rapperswil a bien joué. C'est clairement une bonne équipe qui sait défendre en travaillant dur. De notre côté on a cherché à bosser aussi dur qu'eux et que nos habiletés nous permettraient de passer l'épaule. Quand on a encaissé le but, on est resté calme contrairement au match contre Davos.»
Buteur contre Philadelphia lundi, Yannick Herren a remis ça. Placé à l'aile gauche de Jooris avec Christoph Bertschy, le Haut-Valaisan justifie sa présence dans le top 6 et affiche une confiance retrouvée. «Ca me fait plaisir de marquer pour l'équipe, explique-t-il. C'est toujours bien de marquer pour éviter de réfléchir. On a eu du plaisir à jouer ce match et on n'a pas trop réfléchi. On est content de jouer beaucoup. Notre niveau a été bon pendant 60 minutes.»
Prochain match pour Lausanne vendredi à Bienne face à une équipe qui couche sur trois défaites de rang et qui aura à coeur de se racheter devant son public.