La Suisse a disputé un très bon match à Viège face à la Norvège. Patrick Fischer a tenu à souligner la qualité des quarante dernières minutes.
S'il est une phrase qui résume le hockey d'aujourd'hui c'est bien «Speed kills». En français, la vitesse est mortelle. Bouger les jambes, toujours. Pousser l'adversaire à commettre des erreurs, à faire des fautes de paresse. Contre les Norvégiens, la Suisse a pu appliquer ces principes après un départ correct et le premier but de Simon Moser.
En trouvant des espaces, la sélection de Patrick Fischer a exposé les carences scandinaves pour finalement les exploiter au mieux durant les deuxième et troisième tiers. «Ce n'est pas toujours évident de trouver les automatismes lors d'un rassemblement, explique Noah Rod, auteur du 2-0. On se cherche un peu. Mais on a une équipe rapide avec des défenseurs très mobiles et solides. C'est ce dont on a besoin au niveau international. Et Robert a fait un gros match. Ceci dit la Norvège a aussi eu un jour sans. Mais on a su en profiter.»
Dans un contexte jamais simple pour mettre en place des choses, il faut savoir être efficace lors des situations spéciales. La Suisse a su l'être en inscrivant deux buts et en rendant une copie parfaite en infériorité numérique. «Grosse performance, juge Tristan Scherwey. Des fois quand on mène de deux ou trois buts, on a tendance à se relâcher. Là, j'ai senti qu'on a tous voulu y aller jusqu'au bout.»
En finale vendredi contre la Russie, la Suisse sait que l'adversaire sera plus coriace et qu'il faudra sans nul doute hausser le ton. «On est passé tout près à Krefeld en novembre», a rappelé Patrick Fischer qui se souvient de la défaite aux tirs au but. Et le coach ne serait pas contre une petite revanche.