Mondial Le succès des bons soldats polyvalents

int, ats

14.5.2023 - 19:06

Après avoir battu la Slovénie 7-0 en ouverture du Mondial, la Suisse a dominé la Norvège 3-0. Si les joueurs de NHL ont brillé samedi, ce sont les joueurs de soutien qui ont porté l'équipe dimanche.

Simion (à droite) et Miranda ont tenu les premiers rôles dimanche face à la Norvège
Simion (à droite) et Miranda ont tenu les premiers rôles dimanche face à la Norvège
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Si, dans les couloirs de la Riga Arena, on n'entend parler que de Kevin Fiala, de Nico Hischier ou encore de Denis Malgin et Nino Niederreiter, ce sont les «soutiers» qui ont aidé la Suisse dimanche. Dario Simion a ouvert la marque sur des passes de Marco Miranda et Andrea Glauser, puis les trois hommes se sont associés pour le 2-0, avec cette fois le défenseur lausannois dans le rôle du buteur.

Et utiliser le terme de soutier pour évoquer Miranda, Simion, Bertschy, Richard ou encore Glauser, cela démontre la qualité du contingent helvétique en Lettonie. Dans cette liste, on constate aussi la grande polyvalence des joueurs choisis par Fischer. Jeu à 5 contre 5, power-play, box-play, de nombreux sélectionnés sont capables d'évoluer dans toutes ces situations avec aisance. Officiers dans leur club de National League, ils se muent volontiers en bons soldats sous les drapeaux.

Accepter son rôle

Interrogé sur cette capacité qu'ont bon nombre de joueurs à pouvoir endosser plusieurs costumes, Christoph Bertschy a mis en avant cette polyvalence: «C'est important d'accepter son rôle dans un tournoi comme celui-là. Ca dure deux semaines, et on ne peut pas se permettre d'avoir des dissensions dans l'équipe avec des gars qui n'acceptent pas leur rôle. On est ici pour l'équipe, et si tout le monde écoute le staff et joue le jeu demandé par Fischer, ça doit faire notre force. Et on peut aller très loin.»

L'arrivée prochaine de Kevin Fiala, puis celles de Nico Hischier et Jonas Siegenthaler, vont contraindre Patrick Fischer à opérer des choix dans son alignement. Certains joueurs vont voir leur temps de jeu diminuer ou leurs responsabilités s'étioler.

De quoi mettre à mal l'harmonie de l'équipe? «Dans ce type de tournoi, tu veux juste avoir du succès et faire ce qui est le mieux pour l'équipe, conclut Bertschy. C'est clair que ce n'est pas facile si ça te concerne, car tu as envie de toujours jouer et de donner le meilleur pour l'équipe. Mais ce sont des décisions qui font partie du jeu et il faut les accepter. Si on va très loin, tout le monde sera content.»