CM 2018 Meier-Vermin-Andrighetto: une nouvelle arme

10.5.2018

Auteur de deux buts, Joël Vermin a marqué des points dans tous les sens du terme. Très à l'aise avec Timo Meier et Sven Andrighetto, l'attaquant lausannois a apprécié son association avec les deux joueurs de NHL.

Timo Meier a impressionné avec ses compères Joël Vermin et Sven Andrighetto.
Timo Meier a impressionné avec ses compères Joël Vermin et Sven Andrighetto.
Keystone

Il n'a pas été élu meilleur joueur de la rencontre, cet honneur allant à Timo Meier, mais Joël Vermin a disputé une partie de premier plan. Très efficace au centre, le Bernois aux racines néerlandaises n'a pas boudé son plaisir: "Il y a une raison qui fait qu'ils sont les deux en NHL et on l'a vu aujourd'hui. C'était facile pour moi. J'ai vraiment pris du plaisir à jouer avec les deux. Andrighetto, il voit tellement bien le jeu et Timo Meier il joue vraiment avec cette persévérance qui lui permet de marquer des buts. Je pense que c'était une bonne combinaison."

Patrick Fischer n'a pas manqué de saluer la performance du Lausannois. "Sensationnel", a-t-il même lâché à propos de l'ancien joueur de Syracuse. "Je suis content parce qu'il a fait de très bons matches de préparation."

Peu de risques donc de voir des changements au sein d'une ligne qui a donné satisfaction. Après le duo Corvi-Niederreiter contre l'Autriche, après la ligne de Haas et Scherwey face à la Slovaquie, voilà que le coach zougois a peut-être trouvé une troisième arme avant d'affronter les deux cadors du groupe, la Russie samedi soir (20h15) et la Suède dimanche soir à la même heure. Tant mieux, surtout quand Niederreiter doit passer six minutes en prison pour avoir refusé de se laisser faire.

Trop envie de tricoter

Si le plan de marche ressemble à une route bien droite, tout ne fut pas parfait contre des Biélorusses bien moins redoutables que par le passé lorsqu'il y avait encore les frères Kostitsyn et Grabovski. Le deuxième tiers fut le pire du tournoi. Patrick Fischer l'a aisément reconnu. Gaëtan Haas avance une explication à ces deux buts concédés alors que la Suisse avait le match en mains au premier tiers: "On s'est peut-être compliqué la tâche derrière en voulant un peu trop tricoter. On n'a pas joué assez vertical pour sortir de la zone."

L'ancien Seelandais poursuit son analyse: "On prend deux goals assez vite. Le 2-2 et le 3-2 font d'ailleurs du bien au moral parce qu'ils tombent juste avant les pauses. On a quatre lignes capables d'aller mettre ces goals et du coup toujours de l'énergie pour finir les matches. On était aussi dominants contre l'Autriche et la Tchéquie, mais on n'a pas su ramener les trois points. Maintenant ce sont peut-être des détails qu'il nous faudra pour la suite du tournoi. On gagne 5-2 contre la Biélorussie et ce n'est pas un résultat qu'on a l'habitude de voir en Championnat du monde."

Peu ménagés en ce début de manifestation, les Suisses vont avoir la possibilité de recharger leurs batteries avec deux jours sans match. Un luxe bienvenu tant pour Vermin que pour Haas. "On se réjouit de pouvoir se reposer un peu et d'être prêt pour aller gratter des points contre les grosses nations ce week-end, conclut Haas. Parce que je crois qu'on est vraiment capable d'aller faire de beaux résultats."

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