«Cette série méritait un septième match», a dit l'entraîneur du CP Berne Kari Jalonen après le succès 1-0 des siens à Bienne samedi. L'adversaire de Zoug en finale se décidera mardi dans la capitale.
Les deux dernières parties ont démontré que tout était possible entre les deux rivaux cantonaux. Jeudi, Berne a dominé chez lui et perdu 2-0. Samedi, les Seelandais ont mitraillé la cage du SCB (38 tirs à 19), mais ce sont les visiteurs qui ont gagné 1-0 grâce à la réussite du défenseur Ramon Untersander dès la 9e après un contre.
«Une petite erreur nous a coûté le match», a résumé l'attaquant biennois Mike Künzle. «Nous avons assez bien maîtrisé les Bernois, dicté le jeu, mais il aurait fallu marquer», a-t-il poursuivi.
Les louanges de Jalonen
Pour sa part, le capitaine de Berne Simon Moser a considéré que son équipe avait défendu son avantage de manière souveraine. Il a aussi loué la volonté et l'agressivité de son équipe.
D'habitude réservé dans ses louanges, Kari Jalonen s'est un peu lâché. «C'est pour ça que nous aimons ce sport. Ce match a été incroyable. Je suis si fier de mes joueurs», s'est extasié le technicien finlandais.
Pour lui, l'élément décisif a été le gardien Leonardo Genoni, impérial devant son but. Le portier, qui portera le maillot de Zoug dès la saison prochaine, a signé son onzième blanchissage de la saison, mais le premier depuis le 25 janvier, alors déjà contre Bienne (3-0).
Avantage à celui qui reçoit
Dans l'histoire des play-off dans l'élite du hockey suisse, c'est la 38e fois qu'une série arrive au septième match. L'équipe qui bénéficie de l'avantage de la glace s'est imposée à 31 reprises...
Berne endosse donc a priori le costume du favori. Sauf que les Ours n'ont pas été impérieux sur leur glace dans ces play-off, tant contre Bienne qu'au tour précédent contre Genève-Servette.
Les Seelandais n'ont pas perdu l'espoir même après avoir gâché un premier puck de finale. «Nous avons tout donné. Si on en fait de même lors du septième match, on peut faire tourner la chance de notre côté», a affirmé Mike Künzle.
«Chacun sait ce qu'il doit faire», s'est pour sa part contenté de dire Simon Moser. Le mot de la fin revient à Kari Jalonen. «Il n'y a plus de secrets entre les deux équipes. On verra mardi qui est le meilleur.»
