Une victoire contre l'Autriche suivie d'une défaite en finale contre la Russie, l'équipe de Suisse termine l'année sur une note moyenne. Pour Patrick Fischer, l'équipe avait été meilleure à Krefeld.
"Ce n'était pas nos deux meilleurs matches, a reconnu le coach national au sortir de cette défaite contre la Russie. Nous devons être honnêtes, nous n'avons pas su présenter le hockey que nous pratiquons normalement. On n'a pas joué de façon assez précise au niveau des passes et on n'a pas su trouver les bonnes positions."
Surnuméraire contre l'Autriche et intégré dans l'alignement pour la finale, Christoph Bertschy ne tient pas un discours différent: "On n'a pas joué notre meilleur jeu, on aurait pu jouer de manière plus compacte en zone offensive et en zone défensive. Il aurait fallu supporter davantage le porteur du puck. Les Russes ont été très agressifs sur le fore-check et nous avons eu de la peine à sortir de notre zone. Et dans les phases de repli défensif, ils ont toujours su mettre une canne pour nous empêcher de construire."
Dans une position similaire à celle de son ancien coéquipier à Berne, Tristan Scherwey développe sa pensée: "On devait jouer simple. On a vu que dès qu'on a essayé de faire compliqué, on l'a payé cash parce qu'en face c'était de très bons joueurs. On a eu quelques chances, mais honnêtement à la fin on ne peut pas être content de notre prestation. Au final, ça se joue dans les détails. On fait le petit chip au lieu de tenter la passe, c'est peut-être attendre une seconde de trop alors qu'on ne l'a pas. On sait qu'on est capable de le faire et ce soir on ne l'a pas fait. Je pense que plusieurs joueurs n'ont pas été à leur niveau et qu'ils auraient voulu mieux jouer. Il faut se regarder dans le miroir et être honnête avec soi-même. C'était un tournoi à la maison et on voulait mieux faire que ça. Même lors de la victoire contre l'Autriche, on a senti que les joueurs n'étaient pas vraiment contents. Il y avait une très bonne équipe au mois de novembre qui s'en est mieux sortie que nous."