Dans sa petite salle de la Riveraine, qu'il partage avec le club de basketball Union Neuchâtel, d'autres clubs régionaux et même des classes de gymnasiens, le NUC organise mercredi une finale de Coupe d'Europe de volleyball. De quoi donner quelques sueurs froides à sa présidente.
«Cette infrastructure n'est vraiment pas adaptée à ce genre d'évènement grandiose», regrette Jo Gutknecht. Les 2500 places minimales demandées par la CEV ne seront pas atteintes, malgré les efforts des dirigeants neuchâtelois.
«Nous pensions pouvoir y arriver avec de plus grands gradins temporaires, mais cela aurait demandé de bloquer la salle. Notre équipe et celle d'Union Neuchâtel (réd: LNA messieurs de basketball) n'auraient pas pu s'entraîner durant quatre jours», explique Jo Gutknecht.
«Force mentale formidable»
Il n'y aura donc que 2000 spectateurs mercredi soir (19h) sur les bords du lac de Neuchâtel, dont 150 supporters italiens. «Comparé aux sept Polonais venus de Lodz, cela fait moins de places pour nos fans», note la présidente.
«Chaque match de cette CEV Cup engendre davantage de pression. Tout doit être réinventé à chaque fois, comme la place réservée aux médias. Pour cette finale, nous avons reçu un nombre incroyable de demandes d'accréditation et nous avons dû en refuser certaines.»
Comme lors des trois derniers tours, le NUC ne partira pas favori face à Chieri, mais Jo Gutknecht veut y croire. «Nous avons prouvé que la réalité du terrain est différente de celle du papier. L'équipe fait preuve d'une force mentale formidable et joue avec beaucoup de camaraderie. Elle est capable d'aller au bout.»