Brillant avec les Houston Rockets (13,9 points, 13,8 rebonds et 1,8 contre en moyenne cette saison), Clint Capela a pourtant été échangé à Atlanta début février. «Je n'en veux pas aux Rockets», lâche le Genevois qui, blessé au pied et ensuite stoppé par la pandémie de COVID-19, n'a pas encore pu porter le maillot des Hawks.
Comment expliquez-vous que vous ayez été échangé alors que vous faisiez partie du noyau des Rockets?
«Au début de la saison, on ne progressait pas. Il y avait une forte pression, parce que c'est maintenant qu'il faut gagner. Donc les dirigeants ont essayé de faire quelque chose pour retourner la situation.»
Mais vous avez pourtant été incroyable cette saison, notamment au mois de novembre où vous avez enchaîné cinq matches avec au moins 20 rebonds...
«J'étais un monstre, mais les résultats n'étaient pas assez constants. On n'avançait plus. Cela devenait plus dur de dominer. Je sentais que j'avais atteint le plafond. Avec Atlanta, j'ai l'opportunité de montrer davantage, surtout que je serai en forme. L'équipe est jeune et pleine d'énergie, je pense qu'il y a un bel avenir. A Houston, il manquait un peu d'énergie. Mais je n'en veux pas aux Rockets. Ils ont réfléchi à un moyen de changer les choses. Ce sera peut-être bénéfique pour les deux.»
Vous semblez prendre la situation avec philosophie...
«Au final, que tu l'acceptes ou pas, tu dois t'y faire. Beaucoup de joueurs prennent ça personnellement. Mais une carrière, ça passe vite et tu dois prendre ce que tu peux. Le temps est compté.»
Vous avez gardé des contacts avec vos anciens coéquipiers?
«Oui, surtout avec James Harden. On se 'FaceTime' parfois.»
Votre compatriote et ancien coéquipier Thabo Sefolosha a joué plusieurs années à Atlanta. Avez-vous eu le temps d'en parler?
«On a juste eu le temps d'en discuter rapidement, il m'a donné quelques conseils.»