L'UCI, confrontée à «une crise sans précédent» selon son président David Lappartient, a annoncé un plan d'économies. Tout cela à cause de la diminution de ses revenus liée à la pandémie.
Son comité directeur, réuni la semaine passée, a approuvé ce «plan de réduction des dépenses sans précédent» en tenant compte «que les économies réalisées jusqu'alors sont marginales (frais liés notamment à l'interruption des déplacements des commissaires internationaux)«.
Dans le détail, les mesures consistent principalement «dans le recours au chômage technique, à des pourcentages divers, pour l'ensemble des 130 collaborateurs de l'UCI et du Centre mondial du cyclisme», la réduction des salaires ou indemnités des dirigeants de l'UCI, le redimensionnement des projets de solidarité à destination des fédérations nationales et l'examen en cours des contrats des prestataires, fournisseurs et consultants.
«Notre fédération internationale traverse une crise sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré David Lappartient. Le report des Jeux olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020, la multiplication des reports et annulations des épreuves du calendrier international et l'incertitude qui pèse sur la deuxième partie de la saison impactent lourdement notre sport.»
Si plusieurs championnats du monde (VTT, BMX) ont été reportés, les Mondiaux sur route prévus à Aigle-Martigny «semblent à l'abri des conséquences du COVID-19 au vu de leurs dates (20-27 septembre 2020)«, a estimé la fédération internationale.
L'UCI a précisé avoir reçu plus de 650 demandes de reports ou d'annulations d'épreuves, soit 30 % du calendrier international, sur une période qui s'étend jusqu'au mois d'août. La route et le VTT sont les disciplines les plus touchées.
L'UCI a prévu, «en signe de solidarité», de rétrocéder aux organisateurs d'épreuves annulées, dans la période durant laquelle la tenue d'événements n'est pas possible, l'intégralité des taxes d'inscription au calendrier.