L'arrivée de la 3e étape du Giro a été mouvementée. Vainqueur sur la route, l'Italien Elia Viviani a été déclassé peu après en raison d'un écart dans le sprint. La victoire est donc revenue sur le tapis vert au Colombien Fernando Gaviria, alors que le classement général est toujours mené par Primoz Roglic.
Les commissaires ont sanctionné Viviani (Deceuninck-Quick Step) pour un net écart dans le sprint, sur sa gauche. Cela a d'ailleurs contraint l'un de ses rivaux (Moschetti) à couper son effort.
Gaviria, qui a fait son sprint à la droite de Viviani, a bénéficié de cette décision. Il a été déclaré vainqueur devant le Français Arnaud Démare et l'Allemand Pascal Ackermann, qui ont franchi la ligne dans cet ordre.
Le Colombien de l'équipe UAE Emirates, qui est âgé de 24 ans, compte désormais 5 succès d'étape dans le Giro auquel il participe pour la deuxième fois. Lors de ses débuts en 2017, il s'était imposé à quatre reprises. Cette lutte entre sprinters n'a rien changé pour le maillot rose, toujours sur les épaules du Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma), le récent vainqueur du Tour de Romandie.
Dans le final de cette étape de 220 km longtemps soporifique entre Vinci et Ortebello, des chutes se sont produites. La principale victime a été le Britannique Tao Geoghegan Hart, qui a lâché près de 1'30 dans l'aventure. L'Equatorien Richard Carapaz a lui aussi perdu du temps, un peu moins d'une cinquantaine de secondes.
Mardi, la 4e étape, l'une des plus longues de l'épreuve, relie Orbetello à Frascati, au sud de Rome. Le parcours, qualifié d'ondulé, contourne la capitale de l'Italie par l'est et se conclut par une montée en pente limitée (4-5 % en moyenne) sur les 2 derniers kilomètres.