L'Argentine s'est qualifiée pour la troisième fois de son histoire pour la finale de la Coupe du monde en dominant la France 80 à 66 à Pékin.
L'Albiceleste, titrée en 1950 puis médaillée d'argent en 2002, affrontera dimanche l'Espagne qui a écarté plus tôt l'Australie après deux prolongations 95 à 88.
Emmenée par son infatigable fer de lance, Luis Scola (28 points), elle a infligé une leçon de basket aux Français qui avaient réalisé un exploit historique en écartant les Etats-Unis (89-79) mercredi.
Plus agressifs et plus opportunistes, avec Facundo Campazzo impeccable en chef d'orchestre (12, 7 rebonds, 6 passes décisives), les sud-américains ont dominé du début à la fin. Une série de 10 points consécutifs les a bien lancés (10-2) et ils n'ont plus jamais regardé derrière eux.
A la mi-temps, Scola, qui fêtera ses 40 ans en avril, avait déjà réalisé un double-double (13 pts, 10 rebonds) prenant une part active à l'écart, déjà creusé par son équipe (39-32).
Celui-ci allait encore grimper au retour des vestiaires, pour culminer à 15 points sur un panier longue distance de Gabriel Deck (40-55).
La France s'est réveillée un peu dans le dernier acte pour tenter de remonter un handicap de 12 points (48-60). Amath Mbaye marquait ses premiers points, d'une flèche derrière l'arc (51-60) mais des ballons perdus et un manque de tranchant dans les derniers gestes plombaient les Français.
Scola, qui fêtera ses 40 ans en avril, se chargeait d'infliger le coup de grâce. L'ancien intérieur NBA (Houston, Indiana...) inscrivait deux paniers à trois points (59-74) sous les vivats des supporters de l'Albiceleste ravis de voir leur équipe pour la troisième fois en finale.
Une performance tout sauf prévisible avant le tournoi pour cette équipe ne comptant aucun joueur qui évoluent actuellement en NBA.