JO 2018 Le patron des Jeux ne craint pas une attaque

ATS

2.11.2017 - 12:55

A 100 jours des JO d'hiver de PyeongChang, le patron de l'organisation Lee Hee-Beom balaye les craintes d'attaque potentielle venue d'une Corée du Nord dotée de l'arme nucléaire, qu'il considère comme une "exagération".

Plusieurs pays ont exprimé leurs inquiétudes au sujet des Jeux, prévus à 80 kilomètres de la Zone démilitarisée (DMZ), la frontière fortement militarisée qui divise la péninsule coréenne.

Pyongyang a mené en septembre son sixième essai nucléaire, de loin le plus puissant. Il a tiré des missiles au-dessus du Japon tout en échangeant des insultes et des menaces belliqueuses avec Washington.

Mais le président du Comité organisateur (POCOG) Lee Hee-Beom déclare à l'AFP que ces peurs sont excessives. Il existe bien des plans d'urgence mais il n'y en aura pas besoin, estime-t-il.

Le Sud a organisé plusieurs "événements sportifs très sûrs" et "PyeongChang n'est pas l'exception". Les craintes d'agression sont "une sorte d'exagération".

M. Lee en veut pour preuve que des événements tels que les JO d'été de Séoul de 1988 et la Coupe du monde de 2002 se sont déroulés sans problème, selon lui. Dans ce dernier cas, des affrontements avaient pourtant opposé les deux marines au large de l'île de Yeonpyeong.

L'ONU va également adopter en novembre une résolution appelant à la cessation de tout conflit avant et pendant les jeux, souligne-t-il.

Pyongyang fait fi depuis des années des résolutions des Nations unies qui lui interdisent tout programme nucléaire et balistique mais ici, juge M. Lee, la situation est "tout à fait différente".

"La Corée du Nord a violé les résolutions contre un pays mais si elle fait quelque chose, il s'agirait d'une violation contre le monde entier".

Le chef du Comité organisateur s'exprimait à Pyeongchang avant de s'envoler pour la Grèce pour y recueillir la flamme olympique. Celle-ci arrivera en Corée mercredi, soit 100 jours avant la cérémonie d'ouverture. Suivra un périple de 2018 kilomètres à travers le pays, qui évitera soigneusement le Nord et le village de Panmunjom, dans la DMZ, où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53).

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