Mo Farah cesse sa collaboration avec Alberto Salazar, son entraîneur controversé. Le quadruple champion olympique (5000 et 10'000 m), qui a fait ses adieux à la piste cet été pour se consacrer désormais au marathon, a motivé cette décision par des raisons familiales.
"Je m'en vais tout simplement parce que ma famille et mois retournons vivre à Londres (réd: Salazar est basé dans l'Oregon aux Etats-Unis)", a expliqué Mo Farah au Sun. "Nous voulons que nos enfants grandissent au Royaume-Uni. C'est la bonne chose à faire pour ma famille. Et comme Alberto et son team sont basés aux Etats-Unis, il devient tout simplement impossible de poursuivre notre collaboration", a ajouté le coureur.
"Je ne quitte pas Alberto Salazar à cause des suspicions de dopage" qui pèsent sur lui, a-t-il tenu à souligner. "Ces allégations durent depuis plus de deux ans, et si j'avais dû quitter (Salazar) à cause de ça, je l'aurais fait depuis longtemps".
Se permettant même d'ajouter: "Comme je l'ai toujours dit, j'ai toujours fermement plaidé pour un sport propre et je crois fermement que quiconque viole les règles (en matière de dopage) devraient être punis".
L'Agence américaine antidopage (Usada) a dénoncé cette année dans un rapport les méthodes controversées de son entraîneur américain Alberto Salazar. Plus récemment, les Fancy Bears, hackers russes, avaient dévoilé un document attestant qu'en novembre 2015 le nom de Farah apparaissait, parmi une quarantaine d'autres, dans un document de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), avec la mention "dopage probable, passeport (biologique) suspect".
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