La 92e édition des 24 Heures du Mans tient pour l'instant ses promesses. Trois constructeurs – Toyota devant Porsche et Ferrari – restaient à la lutte dimanche à l'aube sur le circuit de la Sarthe totalement détrempé.
La lumière a eu toutes les peines à percer le ciel sarthois. A 6h00, le célèbre tracé manceau tournait au ralenti depuis plus de deux heures, la course ayant été neutralisée à cause de la pluie, une décision rendant caducs les écarts entre les voitures.
Devant des tribunes largement désertées par les spectateurs durant la nuit, beaucoup partant dormir quelques heures, la Toyota no 8 – dont Sébastien Buemi est l'un des pilotes – conduisait la meute des 19 Hypercars encore officiellement en course dans la catégorie reine, talonnée par la Porsche no 6 parti en pole 14 heures plus tôt.
L'autre Toyota engagée dans la catégorie-reine, la no 7, était 3e. La Ferrari no 83, longtemps en tête, occupait la 5e place provisoire au petit matin après avoir écopé d'une pénalité de 30 secondes pour avoir provoqué un accrochage avec la BMW no 15. Cet accident survenu samedi dans la soirée avait provoqué la première apparition des voitures de sécurité.
Compétition très ouverte
Preuve que dans l'élite, la compétition – que l'on annonçait ouverte – tient encore toutes ses promesses à dix heures de l'arrivée: quatre des neufs constructeurs engagés en Hypercar occupaient le Top 10 provisoire. Outre les deux Toyota, les trois Ferrari et trois des six Porsche présentes dans la catégorie-reine, les deux Cadillac étaient 7e et 9e places à l'aube.