Sébastien Reichenbach disputera dès samedi son troisième Tour de France. Fidèle lieutenant de Thibaut Pinot chez Groupama-FDJ, le Valaisan endosse avec grand plaisir le costume de l'équipier.
«C'est moi qui souhaitais ce rôle», lâche le grimpeur octodurien, qui a accordé un entretien à Keystone-ATS après son sacre dans la course en ligne des championnats de Suisse sur route. «Je prends beaucoup de plaisir à jouer les équipiers», assure-t-il.
«Chacun a un rôle précis dans l'équipe Le mien me motive énormément», enchaîne Sébastien Reichenbach (30 ans), qui s'était classé à un bon 14e rang final en 2016 pour sa première Grande Boucle disputée au sein de cette équipe (FDJ à l'époque), et avait également terminé 15e du Giro 2017.
Le Valaisan sait faire fi de ses ambitions personnelles pour se mettre au service de son équipe. «Mon but dans ce Tour de France, c'est d'être au sommet de ma forme dans les Alpes», en troisième semaine. «C'est là que Thibaut aura le plus besoin de moi, et c'est là qu'on peut réussir de belles et grandes choses», glisse-t-il.
Sébastien Reichenbach se dit forcément ravi du parcours qui sera proposé aux coureurs pendant les 21 étapes. «Parfois, on n'a aucune étape difficile pendant les deux premières semaines, à l'exception de l'une ou l'autre arrivée en côte. Là, on arrivera très vite dans les Vosges», se réjouit-il.
«Ca sera tout de suite très compliqué, et on pourra donc très rapidement avoir l'esprit tourné vers le classement général», poursuit le Valaisan, qui croit fermement en les chances de Thibaut Pinot: «Nous sommes tous plus expérimentés. Notre groupe est très fort, et nos ambitions sont élevées.»
L'ancien coureur d'IAM Cycling ne craint pourtant pas les étapes de plaine et leurs bordures qui peuvent coûter très cher: «On a désormais une équipe capable de bien rouler sur le plat», souligne le Valaisan, dont l'un des équipiers sur ce TdF sera Stefan Küng. Celui-ci devra d'ailleurs monter très vite en puissance, le contre-la-montre par équipes étant programmé dimanche à Bruxelles.