Des six coureurs suisses au départ à Brest du 108e Tour de France, tous ont rallié Paris. Ce qui n'était pas évident si l'on songe que 42 des 184 coureurs ont dû quitter la course avant l'arrivée.
Les fans suisses du sport cycliste ont connu un moment de frayeur dès le début du Tour lorsque Marc Hirschi est tombé à deux reprises au cours de la 1re étape et s'est démis l'épaule. Le plus combatif du Tour 2020 a serré les dents dans les jours suivants et a ensuite fourni un gros travail d'équipier chez UAE Emirates. A la fin, le Bernois de 22 ans avait retrouvé le sourire sur les Champs-Elysées aux côtés d'un Tadej Pogacar triomphant.
Les ambitions d'Hirschi se sont arrêtées dès cette maudite première étape. Mais de toute façon, l'ancien champion du monde M23 aurait dû se concentrer en premier à son travail d'équipier et n'aurait pas bénéficié des mêmes libertés que lors de l'édition 2020. Son meilleur résultat fut une 21e place lors de la 19e étape vers Libourne.
Küng le plus proche
A Tokyo, Hirschi aura deux coureurs expérimentés à ses côtés avec Michael Schär et Stefan Küng. Les deux ont bouclé le Tour avec 3414 kilomètres dans les jambes. Schär s'est glissé dans deux échappées lors de la première semaine et avait été même désigné combatif du jour.
De son côté, Küng a flirté avec la victoire au cours des deux contre-la-montre à Laval et à Saint-Emilion. Le Thurgovien a terminé respectivement 2e et 4e. Il a également tenté sa chance dans une échappée sur la route de Nîmes, mais épuisé il avait dû laisser partir ses trois compagnons d'échappée.
Stefan Bissegger a décroché un superbe résultat avec sa 5e place dans le contre-la-montre de l'avant-dernier jour. Débutant au niveau du Tour de France, le Thurgovien n'a pas ménagé sa peine pour préparer au mieux la course de la poursuite par équipes aux JO de Tokyo. Dimanche, il s'est même mêlé à la première échappée sur les Champs-Elysées.