Jonas Vingegaard s'est félicité en conférence de presse d'avoir reçu l'aide du «meilleur coureur du monde», son coéquipier belge Wout van Aert. Celui-ci l'aai aidé à gagner la 18e étape à Hautacam et assurer son emprise sur le Tour de France.
Que s'est-il passé dans la descente de Spandelles et pourquoi avoir attendu Tadej Pogacar?
«J'ai eu l'impression qu'il allait un peu vite dans le virage. Il a fini sur les gravillons. Il a essayé de revenir sur la route, mais son vélo a glissé. C'est un incident malheureux. Donc, bien sûr, je l'ai attendu. Un peu plus tôt, ma chaîne a sauté et, quand j'ai essayé de pédaler, ma roue arrière a glissé. J'ai juste eu peur. Heureusement, j'ai réussi à revenir vite au contact de Tadej.»
Avez-vous été tenté de l'attaquer en descente?
«Je n'en avais pas besoin. Il valait mieux garder un rythme régulier. Dans la dernière montée, on m'a dit à l'oreillette que Tadej était au point de rupture. C'est à ce moment-là que Wout (van Aert) a tout donné et lâché Tadej. J'ai alors vraiment pris confiance pour la victoire d'étape. A ce stade-là, j'étais moi aussi à la limite. Mais quand nous avons creusé un écart, ensuite ça a été beaucoup mieux. J'aurais pu le faire sans doute un peu plus tard, car j'avais de bonnes sensations dans cette montée. Aujourd'hui, après le col du Granon, c'est un nouvel exemple qui montre la force de l'équipe. Le meilleur coureur du monde, Wout van Aert, m'aide à gagner le Tour, il a ses propres ambitions pour le maillot vert, elles ne sont pas incompatibles avec le maillot jaune. Mais il n'est pas le seul, tous les coureurs de l'équipe ont été très forts.»
Peut-il y avoir une rivalité avec Wout van Aert à l'avenir?
«Il faudrait demander à Merijn Zeeman (manager sportif de Jumbo, ndlr) à ce sujet. Wout est l'un des meilleurs coureurs du monde sur tous les terrains, mais je ne crois pas qu'il y aura un problème et qu'il ait des ambitions au classement général. S'il en a, on partagera le leadeshirp. Je l'ai partagé cette année avec Primoz Roglic. L'expérience montre qu'il vaut mieux avoir deux leaders dans l'équipe.»
