Dès la prochaine édition, le Tour de Suisse ne comptera plus que huit jours de course soit un de moins que ces dernières années. L'épreuve partira un dimanche pour se terminer un dimanche.
L'organigramme de la boucle helvétique subit également quelques changements avec le retour à sa direction d'Olivier Senn, qui fut déjà directeur jusqu'en 2018.
Sa nomination ainsi que celle de Joko Vogel est le fruit de la création d'une nouvelle association «Verein Tour de Suisse», qui se compose du groupe international de marketing sportif Infront Sports & Media AG, de la fédération cycliste nationale Swiss Cycling (qui est également propriétaire du Tour de Suisse), de l’agence de marketing Protouchglobal GmbH et de l’organisateur Tortour GmbH.
«Nous n'avions pas le choix»
«Nous n'avions pas le choix, relève Olivier Senn, joint par Keystone-ATS à Harrogate où se disputent les Championnats du monde sur route. Les finances du Tour de Suisse ne sont pas florissantes. Nous devons trouver d'autres sources de financement que le sponsoring où le marché est devenu trop fluctuant.»
Ainsi, lors du week-end du 6-7 juin à Frauenfeld, le samedi sera consacré à la présentation des équipes et à l'organisation de courses populaires, sans doute sur le parcours emprunté le lendemain par les coureurs professionnels. «Nous avions besoin de place et de temps pour organiser des événements autour de la course qui vont également servir à alimenter la caisse.»
Les organisateurs locaux thurgoviens n'y ont vu aucun désavantage. Le monde se pressera à Frauenfeld le samedi et le dimanche la course attirera également un grand nombre de fervents. L'UCI va bientôt confirmer son accord et la SSR n'y voit aucun désavantage.
«C'est une solution appelée à perdurer si on veut pouvoir continuer à organiser le Tour de Suisse. Il n'y a pas d'autres voies pour le moment», conclut Olivier Senn.