Capitaine d'un soir et buteur face à la Nouvelle-Zélande lors du dernier match de groupe de la France mardi à Marseille (3-0), l'attaquant Jean-Philippe Mateta se projette «impatient» sur le quart de finale olympique face à l'Argentine qui promet d'être bouillant, avec le passif récent entre les deux équipes.
Êtes-vous soulagé d'avoir marqué votre premier but dans ce tournoi olympique ?
«Oui, enfin! Avec toutes les occasions que j'ai eues avant, ça va me faire du bien mentalement. C'était +relou+. Mais ça fait partie de mon rôle d'attaquant: on tire, des fois, ça rentre, des fois, ça ne rentre pas. Là, ça me fait du bien, en plus, c'était un beau but, je suis content. Les occasions que j'ai eues avant étaient plus faciles à mettre, mais c'est ainsi, c'est le football.»
Vous voilà qualifiés en quart où vous allez retrouver l'Argentine, qu'est-ce que cela vous inspire ?
«L'Argentine, ce sont les sont les derniers champions du monde, une équipe qui se retrouve toujours en finale des tournois qu'elle dispute. Mais pour l'instant, on va célébrer la qualification et on rentrera doucement dans ce match-là ensuite.»
Il y a un passif entre ces deux équipes ...
«Avec ce qui s'est passé récemment, tous les Français sont touchés. On verra ce qui va se passer en quart.»
Vous avez été touchés personnellement ?
«Non. Mais on verra ce qui va se passer en quart...»
Vous avez suivi leur parcours durant la compétition, leur défaite face au Maroc notamment ?
«J'ai tout suivi, mais pour l'instant, il faut célébrer. A partir de maintenant, c'est une nouvelle compétition qui commence. Une compétition où désormais tout peut s'arrêter à tout moment.»