Natation Natation : Jérémy Desplanches en mode diesel

gma, ats

23.7.2021 - 05:00

gma, ats

Jérémy Desplanches n'allait pas prendre le risque de se lancer dans le grand bain pour les séries du 200 m 4 nages, prévues le mercredi 28 juillet, sans avoir pris ses repères. Le Genevois s'alignera dès samedi aux JO de Tokyo, sur 100 m brasse.

Jérémy Desplanches s'apprête à aborder le plus grand rendez-vous de sa carrière.
Jérémy Desplanches s'apprête à aborder le plus grand rendez-vous de sa carrière.
KEYSTONE

«J'étais inscrit sur 400 m 4 nages et sur 100 m brasse pour cette première journée de compétition», explique le vice-champion du monde 2019 et champion d'Europe 2018 du 200 m 4 nages, dont la brasse est la discipline naturelle. «J'ai renoncé au 400 m 4 nages, qui me fatigue bien plus», souligne-t-il.



«Ca constituera un bon test avant le 200 m 4 nages. Je verrai comment j'arrive à récupérer après le 100 m brasse», dont les séries sont programmées en soirée samedi. Jérémy Desplanches devra en effet enchaîner les séries du 200 m 4 nages et les demi-finales, prévues le matin du jeudi 29, avec moins de 16 heures pour se régénérer.

«La bonne surprise»

Les nageurs et nageuses suisses ont d'ailleurs adapté leurs horaires d'entraînement lors de leur camp de préparation effectué du 11 au 19 juillet à Fuji, là où ils avaient déjà posé leurs valises avant les Mondiaux 2019 disputées en Corée du Sud. Un camp effectué dans des conditions sanitaires très strictes.

«On ne pouvait pas sortir de l'hôtel. C'était un peu chiant, si j'ose dire», glisse le grand blond. «En revanche, je m'attendais à pire dans le village olympique. Mais à part le port du masque, le maintien des distances et le plexiglas au réfectoire, on peut tout faire. C'est la bonne surprise», précise-t-il.

L'arme secrète

Pour faire face aux horaires inhabituels de leurs compétitions, les nageurs et nageuses suisses ont par ailleurs trouvé une autre parade: le port de lunettes «blue blockers», qui aident à mieux dormir en filtrant une partie du spectre lumineux. «Ca crée un effet de mélatonine. Ca marche plutôt bien», souligne Jérémy Desplanches.

«Ca permet de mieux récupérer en baissant l'intensité lumineuse avant même de se mettre au lit», grâce à une lumière orange. «La deuxième fonction est d'aider à se réveiller plus rapidement grâce à un LED bleu, même si c'est parfois difficile à supporter», sourit le Genevois de bientôt 27 ans.

«C'est un peu mouillé»

Jérémy Desplanches, qui espère que ces lunettes «apporteront le pour-cent supplémentaire qui peut faire la différence», est par ailleurs particulièrement détendu à l'heure d'aborder le plus grand rendez-vous de sa carrière. «C'est un peu mouillé», a-t-il ainsi lâché lorsqu'on lui demanda comment était l'eau du bassin...