Présidente du club de tennis de table de Fribourg (CTT Fribourg) depuis trois ans, Salomé Simonet raconte le fonctionnement de son club qui possède deux équipes évoluant en Ligue nationale (NLB (deuxième division) et NLC (troisième division)).
Salomé Simonet, comment vit votre club ?
"Le CTT Fribourg compte une quarantaine de licenciés. De notre côté, nous avons paradoxalement profité de la pandémie puisque de nombreux joueurs sont venus s’inscrire dans notre club. En revanche, nous avons de la peine à recruter des jeunes depuis quelques années."
D’où tire-t-il ses sources de revenus ?
"Il profite principalement de la cotisation de ses licenciés et de l'aide de plusieurs sponsors. Nous voulions aussi mettre sur pied un souper de soutien pour fêter les 90 ans d’existence de notre club mais cela ne s’est pas fait en raison du Covid-19. Dans un avenir proche, nous aimerions également organiser les championnats fribourgeois. Cet événement attire beaucoup de monde ce qui nous permettrait d’avoir une belle rentrée d’argent."
Que devrait entreprendre la fédération suisse de tennis de table afin de mieux soutenir les clubs ?
"La fédération devrait mettre à disposition des outils afin que les clubs puissent recruter et former davantage de joueurs. Il manque un centre de tennis de table en Suisse comme on peut le voir en France par exemple. Je trouve aussi que beaucoup d’éléments reposent uniquement sur les épaules des clubs. C’est le cas notamment du recrutement et de la performance des joueurs. Enfin, je pense également que notre sport devrait tout simplement être mis plus en lumière."