Max Studer «Le chemin n'a pas été simple, je suis d'autant plus heureux d'être ici»

ats

29.7.2024 - 14:29

Après sa 9e place aux JO de Tokyo, en 2021, Max Studer a dû faire face à quelques revers. Mais rien n'est venu altérer son objectif de se battre pour une médaille à Paris.

Max Studer espère revenir de Paris avec une médaille (archives).
Max Studer espère revenir de Paris avec une médaille (archives).
KEYSTONE

Keystone-SDA, ats

«Mon objectif après Tokyo était clairement de vouloir me battre pour les médailles à Paris. Je n'ai jamais perdu cet objectif de vue», lance le Soleurois de 28 ans, qui a connu passablement de soucis depuis sa première expérience olympique. En 2022, Studer a notamment dû lutter contre un virus tenace qui l'a longtemps exténué, avant d'interrompre sa saison quelques mois plus tard.

Cette année, les choses ne se sont pas non plus déroulées comme il l'aurait souhaité. Il a d'abord souffert d'une inflammation de l'articulation de la hanche, puis d'une intoxication alimentaire et enfin d'un refroidissement, à quelques jours des JO.

Le soutien de Nicola Spirig

«Le chemin n'a pas été simple et je suis d'autant plus heureux d'être ici au départ», déclare Max Studer. Tous ces contretemps l'ont fait progresser en tant qu'athlète. «Je n'étais pas désespéré, j'ai fait chaque jour de mon mieux», en apprenant à être patient.

Le soutien de Nicola Spirig, championne olympique en 2012 et médaillé d'argent aux JO de 2016, lui a également été utile. «Quand j'avais besoin de ses conseils, elle était toujours là». La grande expérience de son entraîneur Brett Sutton a également été un atout.

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Manque de compétition

Max Studer n'a disputé sa première compétition de l'année qu'en juin. Pas un inconvénient selon lui. Il lui manque, certes, un peu de rythme, mais le triathlète considère comme un avantage de passer sous les radars de ses adversaires.

Fin juin, il a en outre nettement amélioré son record personnel sur 5000 m (13'25''08) à Vienne. Sa progression en course à pied est le fruit d'un long travail qui l'a notamment conduit au Kenya au sein du groupe d'entraînement du Genevois Julien Wanders.

Dans la Seine?

Mardi dès 8h, il sera décisif pour Studer de rester dans le coup en natation afin de ne pas finir dans un groupe de retardataires en vélo avant de s'attaquer à sa discipline fétiche. L'annulation des entraînements dans la Seine en raison de la mauvaise qualité de l'eau n'inquiète en revanche pas trop le Soleurois, qui s'abstient de toute façon de nager en eau libre avant une compétition.