Huit points ! C'est le petit matelas d'avance que compte désormais le FC Barcelone, vainqueur du Betis Séville 2-1 mercredi en match en retard de la 17e journée de Liga, sur son grand rival, le Real Madrid, qui reçoit le Valence CF jeudi (21h00).
Les Catalans ont ouvert la marque en deuxième période, sur un coup franc rapidement joué par Frenkie de Jong, et un débordement d'Alejandro Baldé sur le flanc gauche qui a centré fort pour Raphinha (65e), puis ont doublé la mise à la 80e, grâce au revenant Robert Lewandowski, à la retombée d'un corner dévié par Ronald Araujo.
Et le but contre son camp maladroit de Jules Koundé (85e), qui a voulu offrir le ballon de la poitrine à son gardien, ne changera rien au résultat, mais empêchera les Blaugranas d'enchaîner un cinquième match de rang sans encaisser le moindre but.
«On a fait un grand match. Le jeu produit a été très bon, excellent même», a savouré Xavi au coup de sifflet final. «L'enthousiasme est au sommet, on traverse un très bon moment, on a le moral pour continuer à engranger les succès», a-t-il ajouté.
La pression est désormais dans le camp merengue : avec un trou de huit points à combler, les hommes de Carlo Ancelotti abordent un mois de février décisif sous pression... et paraissent déjà loin des Catalans.
«On n'est pas bien, certes. On n'a pas le même rythme que l'année dernière, et le Barça est en train de très bien faire les choses. Je ne sais si c'est beaucoup ou pas beaucoup à rattraper, mais on a la confiance. On va batailler jusqu'à la fin. Le meilleur est à venir», a assuré Ancelotti mercredi en conférence de presse d'avant-match.
«Lewy» de retour
En attendant, ce sont les Catalans qui roulent sur l'Espagne. La dernière défaite des hommes de Xavi toutes compétitions confondues remonte au 26 octobre contre le Bayern Munich en Ligue des champions (3-0). Depuis, personne n'a réussi à les battre, pas même le Real Madrid : ils ont enchaîné treize victoires et un nul (1-1 contre l'Espanyol) toutes compétitions confondues.
Mercredi encore, même s'ils ont parfois douté devant les assauts des Andalous (notamment sur une déviation de Sergio Canales à la 88e qui aurait pu sceller l'égalisation), les Barcelonais ont prouvé leur supériorité.
Raphinha, muet depuis quelques matches, a débloqué la situation en deuxième période, après avoir vu un premier but refusé à la demi-heure de jeu (33e) pour une position de hors-jeu, et Robert Lewandowski, de retour après avoir purgé ses trois matches de suspension, y est aussi allé de son petit but.
Le Real, pressé aussi par la Real Sociedad (3e à trois points derrière les Merengues), devra répliquer tout de suite, jeudi soir, contre un Valence CF en plein doute trois jours après la destitution de l'entraîneur Gennaro Gattuso.