L'entraîneur du PSG Luis Enrique a estimé samedi que son équipe était encore «imparfaite» mais qu'elle allait «lutter dans toutes les compétitions», à la veille du match contre Nice en clôture de la 7e journée de Ligue 1 et quatre jours après la défaite contre Arsenal (2-0) en Ligue des champions.
«On est imparfaits, on va s'améliorer mais je suis certain que cette équipe va lutter dans toutes les compétitions. Si on rejoue ce match contre Arsenal, chez nous au Parc, peut-être que le résultat n'est pas le même», a déclaré Luis Enrique samedi en conférence de presse.
«Quand il y a une défaite, c'est très triste de taper sur un joueur. On s'acharne souvent sur (Gianluigi) Donnarumma, s'il vous plaît, laissez-le tranquille et occupez-vous de moi», a-t-il dit en réponse à une question sur la prestation décevante du gardien international italien contre Arsenal.
Selon lui, le PSG n'est «pas loin» des Gunners de Mikel Arteta, son homologue londonien. «Arteta est à la tête de son équipe depuis cinq ans. Nous, ça fait un an et trois mois. Ce n'est pas une excuse, je me lève chaque matin pour aller gagner toutes les compétitions. Mais la différence avec un coach, une direction sportive qui travaillent ensemble depuis cinq ans existe», a-t-il martelé alors qu'il affirme parfois que son objectif est de «construire une équipe» et non de remporter de trophée.
L'Espagnol n'a pas voulu dire si Ousmane Dembélé, écarté avant le déplacement à Londres, serait présent dans le groupe convoqué pour la réception de Nice.
«Lorsqu'un joueur ne correspond pas aux obligations, il est à l'écart mais quand il y répond, il est prêt», a-t-il simplement déclaré alors qu'on lui demandait si l'attaquant serait convoqué.
«Je suis dur quand il faut être dur, et plus permissif quand je peux l'être. C'est mon rôle», a poursuivi Luis Enrique. «Je n'ai aucun problème à prendre des décisions. Personne ne va les prendre pour moi. Si elles échouent, c'est de ma faute, c'est clair. Mais c'est à moi de les prendre et je les assume.»
Alors qu'il a été la cible de critiques après sa réponse jugée méprisante à une journaliste de Canal+ après la défaite à Londres, il a affirmé qu'il ne savait pas «ce qui s'est dit» ensuite.
«J'essaie toujours de protéger mes joueurs. Le responsable dans les défaites c'est l'entraîneur. Je n'ai rien d'autre à dire. Ce que je ne peux pas contrôler, je n'essaie pas de le contrôler. Je n'ai rien à ajouter». Il avait refusé de répondre à une question sur sa «tactique», «parce que, avait-il prolongé, vous ne comprendriez pas».