Mondiaux 2027 FIS : «A Crans-Montana, on a la garantie d’une bonne ambiance»

Nicolas Larchevêque, à Crans-Montana

27.2.2022

Candidat pour accueillir les championnats du monde de ski alpin en 2027, Crans-Montana a passé son dernier examen ce week-end avant la décision finale en mai prochain. Secrétaire général de la FIS, Michel Vion a ainsi dressé un premier bilan pour la station valaisanne.

Le public suisse pourra-t-il à nouveau vibrer à Crans-Montana lors des Mondiaux en 2027 ?
Le public suisse pourra-t-il à nouveau vibrer à Crans-Montana lors des Mondiaux en 2027 ?
Keystone

Nicolas Larchevêque, à Crans-Montana

27.2.2022

Crans-Montana jouait gros ce week-end. La station valaisanne est en effet dans la dernière ligne droite avant l’attribution des championnats du monde 2027, qui devrait intervenir à la fin du mois de mai. L’édition 2022, qui comptait deux descentes dames, servait donc d’ultime test.

«On ne peut rien vous cacher. Je suis aussi là pour, pas analyser, mais pour voir comment ça se passe, voir comment les organisateurs mettent ça en place», a ainsi reconnu Michel Vion, secrétaire général de la Fédération internationale de ski (FIS), présent ce week-end au pied de la piste du Mont Lachaux. «On (la FIS) aura un choix à faire dans quelques mois, donc tout compte, y compris l’édition 2022.»



Crans-Montana est en concurrence avec encore trois autres lieux : Narvik (en Norvège), Garmisch-Partenkirchen (en Allemagne), et Soldeu (en Andorre). Toutefois, la candidature helvétique semble la mieux positionnée pour décrocher pour la deuxième fois de son histoire les Mondiaux, qui arriverait précisément 40 ans après l’aventure de 1987. Les premiers avis augurent en effet le meilleur. 

«Oui, ils sont bien. Il y a une grosse expérience. C’est vraiment une classique, donc l’expérience est là. Le beau temps, ça aide», a ajouté Vion. «Puis, il y a l’enthousiasme suisse. Là, on a la garantie que, avec des athlètes qui ont performé à Pékin, il y a une bonne atmosphère et une bonne ambiance. Il y a le populaire derrière. C’est aussi important, ce n’est pas seulement une compétition de ski alpin.»

Michel Vion : «On a besoin d’un contexte, les skieurs aussi»

La place du Cirque blanc en Suisse joue ainsi en faveur du dossier de Crans-Montana. Et le retour du public, plus motivé que jamais, ce week-end dans les tribunes n’a fait qu’accentuer les chances valaisannes. «Le ski alpin en particulier, comme tous les sports, il faut cette ambiance. On a besoin d’un contexte, les skieurs aussi. C’est donc un vrai plaisir de revoir du monde et de revoir des arènes pleines», a encore estimé Michel Vion.

Si le Français de 62 ans semble emballé par l’idée de voir un grand rendez-vous en Suisse en 2027, il ne sera pas pour autant le seul à avoir le dernier mot. Le futur organisateur des Mondiaux sera choisi à l’issu d’un vote des 18 membres du conseil de la FIS, où figure notamment le président de Swiss-Ski Urs Lehmann.

Reste désormais à voir si Crans-Montana, qui vient de vivre deux jours remplis en émotions, parviendra à effacer sa déception après sa non-sélection pour l'organisation des championnats du monde 2025, qui avaient été accordés à Saalbach (en Autriche). Affaire à suivre donc...