Nouveau coach d'Yverdon Sport, Alessandro Mangiarratti assure avoir les pleins pouvoirs à l'heure de composer son équipe. «J'alignerai les joueurs que je souhaite», a-t-il lâché jeudi lors de sa présentation à la presse.
«J'ai déjà souvent répondu à cette question», a rigolé le Tessinois lorsqu'on lui a demandé s'il était bien seul à décider du onze yverdonnois. Son prédécesseur Marco Schällibaum aurait en effet été prié de s'en aller pour n'avoir pas suffisamment fait jouer les nombreux joueurs arrivés cet été.
«Un entraîneur a pour mission d'améliorer chaque joueur, sinon il n'y a pas de succès possible», a souligné Alessandro Mangiarratti. «Il n'est pas question de travailler seulement avec les joueurs achetés cet été. Il est important que le projet concerne tout le monde», a lâché l'ancien coach de Vaduz.
Son nouveau directeur sportif, Filippo Giovagnioli, s'est aussi voulu rassurant et apaisant. «Les plus anciens joueurs», comme William Le Pogam, Anthony Sauthier, Mauro Rodrigues ou le gardien Kevin Martin, «constituent un pilier de notre projet. Ils ont aidé à construire ce club», qui a retrouvé la Super League ce printemps.
«On ne veut pas développer seulement les nouveaux joueurs. Les plus anciens sont fondamentaux», a poursuivi Filippo Giovagnioli, qui a néanmoins tenu à rappeler en préambule à cette conférence de presse les gros investissements effectués par les dirigeants pour acquérir 17 nouveaux joueurs cet été.
«Durable et attractif»
«Le projet doit être durable et attractif. On va investir, mais on doit aussi avoir des retours sur investissements, sur les joueurs et sur les coaches. On doit créer de la valeur et faire des profits», a rappelé le directeur sportif yverdonnois.
«Pour y parvenir, il faut que notre philosophie soit liée à une tactique, à un jeu modernes. On avait besoin d'un technicien capable de nous faire jouer un football dominant, qui rendra les joueurs meilleurs», a poursuivi Filippo Giovagnioli. «Alessandro a le profil approprié pour ce projet», a-t-il assuré.
«Ce qui est arrivé avec Marco (Schällibaum) est triste», a-t-il encore lâché. «Nous avons réalisé de bonnes choses avec lui, de moins bonnes aussi. On a décidé de changer en raison de divergences philosophiques. Marco représente l'histoire du club, mais il fallait aller de l’avant.»