Entraîneur du FC Zurich lors du titre de ce dernier en 2009, Bernard Challandes est revenu sur les éléments qui ont fait le succès zurichois cette saison en Super League.
Vainqueur du FC Bâle dimanche au Parc Saint-Jacques (2-0), le FC Zurich s’est assuré le 13e sacre national de son histoire. Ce titre, qui vient récompenser une saison fantastique, n’était pourtant pas attendu en début d’exercice. «Celui qui m’aurait dit que Zurich allait être champion, j’aimerais bien qu’il se montre», a ainsi reconnu Bernard Challandes.
Jusqu’à dimanche, le Neuchâtelois de 70 ans était le dernier entraîneur à avoir ramené un titre de champion de Suisse sur les bords de la Limmat. C’était en 2009, et le technicien a trouvé un parallèle entre son équipe de l’époque et celle d’aujourd’hui.
«Pas dans le jeu, mais dans l’esprit et dans la motivation dans tout le club. Les fans ont de nouveau confiance en l’équipe et la poussent. Toutes ces qualités, qui font le succès à la fin, on les a retrouvées dans les deux équipes championnes de Zurich», a-t-il estimé.
Pour Challandes, le succès zurichois est également l’oeuvre du clan Canepa, à la tête du club depuis 2006 et qui a presque tout vécu. En 2016, le FCZ avait ainsi touché le fond en connaissant la relégation en Challenge League. Une saison de purgatoire qui n’a toutefois pas fait vaciller les dirigeants du pensionnaire du Letzigrund.
«La famille Canepa y est pour beaucoup dans ce titre. Malgré les échecs, les problèmes et les critiques, il y a eu une certaine sérénité. Le club est resté un vrai club. C’est clair que le président (Ancillo Canepa) et son épouse ont joué un rôle très important. Après les problèmes qu’ils ont eu, ça doit être extraordinaire pour eux de vivre ce nouveau titre. On peut les féliciter et les remercier», a insisté Bernard Challandes.