Après une année 2022 exceptionnelle, Carlos Alcaraz a manqué le début de la saison 2023 sur blessure. Tandis que ses adversaires se sont déjà étalonnés notamment à l'Open d'Australie, c'est à Buenos Aires (13-19 février) que l'Espagnol se lance finalement.
«Qu'est-ce que j'ai hâte de rejouer!» a lancé Alcaraz en légende d'une photo sur les réseaux sociaux où il s'installe dans l'avion pour Buenos Aires. Numéro 2 mondial et tête de série no 1 en Argentine, il est exempté de 1er tour et n'entrera en lice que mercredi ou jeudi face à Fabio Fognini ou à Laslo Djere.
Sur sa route vers le 7e titre de sa carrière, Carlos Alcaraz pourrait affronter Diego Schwartzman en demi-finales puis Cameron Norrie ou Lorenzo Musetti en finale. Mais tout ceci ne sera qu'une mise en bouche vers les objectifs bien plus importants que sont les Masters 1000, sur dur, d'Indian Wells (8-19 mars) et de Miami où il est tenant du titre (22 mars-2 avril).
L'an dernier, Carlos Alcaraz était devenu à 19 ans le plus jeune no 1 mondial depuis la création du classement ATP en 1973, en remportant son premier titre du Grand Chelem à l'US Open. Dans la foulée, il s'était blessé au Masters 1000 de Paris (déchirure abdominale en quart de finale) et avait dû renoncer à jouer les Masters de fin d'année en novembre à Turin.
«Nouveux objectifs»
L'Espagnol avait dans un premier temps conservé sa place au sommet de la hiérarchie mondiale mais le dixième sacre de Novak Djokovic en janvier à Melbourne, où le Serbe a par ailleurs égalé le record de 22 trophées en Grand Chelem de Rafael Nadal, l'a fait tomber de son piédestal.
Alcaraz avait aussi été contraint au forfait en Australie après s'être blessé à un muscle de la jambe droite à l'entraînement. «Il a fallu que je me fixe de nouveaux objectifs parce que j'ai été surpris de réaliser si vite mon rêve de devenir no 1 mondial. Je sais où je veux arriver, il est très clair dans ma tête que je veux continuer de m'améliorer et ça, c'est la clé de tout», a-t-il souligné en conférence de presse pré-tournoi à Buenos Aires.
C'est donc sur terre battue que le joueur promis aux premiers rôles sur le circuit ATP fait son retour, une surface sur laquelle il a remporté quatre de ses six titres à ce jour et notamment le Masters 1000 de Madrid l'an dernier en battant dans la foulée Rafael Nadal, Novak Djokovic et Alexander Zverev!
S'il revient par la petite porte en ayant choisi un tournoi ATP 250 moins ronflant et moins bien fréquenté que l'ATP 500 de Rotterdam qui réunit, la même semaine, Tsitsipas, Rublev, Auger-Aliassime, Medvedev, Rune ou encore Zverev et Sinner, l'objectif de l'Espagnol n'en est pas moins élevé.
«Je viens en voulant gagner (le tournoi), mais ce ne sera pas facile parce que ça fait longtemps que je n'ai pas joué en tournoi, je dois retrouver le rythme de la compétition et affronter des adversaires qui ont déjà joué plusieurs matches», a assuré Carlitos deux jours avant le début du tournoi.
«C'est pour ça que je suis venu en avance, pour m'entraîner avec de très bons joueurs, prendre du rythme et entamer le tournoi du mieux possible», a-t-il ajouté,