Roland-Garros Bencic: la porte-drapeau du tennis suisse à Paris

Une sur quatre ! Le bilan de la deuxième journée à Roland-Garros est peu reluisant pour le clan suisse. Sur les quatre représentant(e)s présent(e)s à la Porte d’Auteuil, seule Belinda Bencic est parvenue à tirer son épingle du jeu.

Dès aujourd’hui, la porte-drapeau du tennis suisse à Paris s’appelle Belinda Bencic. Après les éliminations de Viktorija Golubic, Stefanie Voegele et Stan Wawrinka, tous les espoirs reposent uniquement sur les épaules de la Saint-Galloise.

De retour après une blessure au pied, la championne de Roland-Garros juniors en 2013 ne se présentait pourtant pas à Paris dans les meilleures conditions. C’est bien en mode guerrière que Belinda Bencic a passé le premier tour après avoir sauvé la bagatelle de cinq balles de match face à l'Italienne Deborah Chiesa! Demain, si le temps le permet, elle affrontera la 18ème joueuse mondiale, Magdalena Rybarikova.

Golubic et Voegele trop légères pour le 2ème tour

Les deux autres représentantes suisses ont elles mordu l’ocre parisien dès le premier premier tour.

La grosse déception est venue de Viktorija Golubic qui a pourtant eu sa chance face à l'Américaine Caroline Dolehide. La Zurichoise menait 4-3 service à suivre dans la deuxième manche, mais s’est effondrée en perdant les trois derniers jeux d'une partie dans laquelle elle a commis pas moins de 26 fautes directes. Beaucoup trop pour rêver d’un deuxième tour en Grand Chelem.

Même constat pour Stefanie Voegele. L'Argovienne s'est inclinée 4-6 6-2 6-2 face à la 39ème joueuse mondiale, Lesia Tsurenko. La Suissesse de 28 ans n'a pu soutenir le rythme imprimé par l'Ukrainienne et quitte donc la compétiton.

Stan sur la bonne voie

Du côté masculin, Stan Wawrinka était toup proche du deuxième tour mais n'a pas à rougir de son élimination face à Guillermo Garcia (ATP 64) après 3h30 d'une longue bataille.

Entre doute et motivation, Stan the Man a montré qu’il était sur la bonne voie après sa double opération du genou surevenue il y a une année. Le Vaudois se retrouvera néanmoins au-delà de la 250e place mondiale à l'issue de cette quinzaine. Un classement qui ne reflète en rien la valeur réelle du finaliste 2017 qui n'est pas du genre à baisser les bras et qui, malgré les critiques, reviendra encore plus fort.

"On manque de respect à Stan"