Interview - Swiss Indoors
Chiudinelli, un an après - "Je n'ai pas eu besoin de retenir mes larmes"

Bugnon Michaël, à Bâle.

25.10.2018

Il y a une année jour pour jour, Marco Chiudinelli quittait le circuit ATP sur une dernière défaite face à Robin Haase dans "son" tournoi de Bâle. Croisé dans les travées de la Halle Saint-Jacques, le Rhénan est revenu pour Bluewin.ch sur cette année écoulée.

L'an dernier, Chiudinelli avait fermé un chapitre de sa vie devant son public.
L'an dernier, Chiudinelli avait fermé un chapitre de sa vie devant son public.
Keystone

23 octobre 2017: Marco Chiudinelli quittait le "Center Court" des Swiss Indoors après une défaite 6-2 7-6 face au Néerlandais Robin Haase. Le Bâlois venait alors de fouler pour la dernière fois en "pro" et en simple un court de tennis.

En une année, le Rhénan est rapidement passé à autre chose: "J’ai bien réussi à tirer un trait sur ma carrière. Quand je suis revenu ici dimanche, je n’ai pas eu besoin de retenir mes larmes. Je suis là comme simple spectateur, et je le vis bien." a-t-il sereinement déclaré.

Cette année, "Chiudi" a eu un seul vrai pincement au coeur. "C'était lors de l’US Open, ça m’a fait un peu mal. Hors de la Suisse, c’est le tournoi et la ville que je préférais.". Et c'est d'ailleurs à Flushing Meadows que le Suisse avait réalisé ses meilleures performances en Grand Chelem, atteignant à deux reprises le troisième tour.

De tennisman à businessman

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le temps a filé cette année pour l'ancien joueur classé 52ème à l'ATP. "J’ai suivi des études de sport management, réalisé un stage dans une agence de sport, obtenu un diplôme d’entraineur, lancé un camp de tennis et j’ai même fondé ma propre entreprise". Avec tous ces projets, on comprend mieux pourquoi "l'année est passée tellement vite", comme il le dit lui-même.

Même s'il a largement trouvé de quoi remplir ses journées, Marco Chiudinelli n'avait pas perdu l'envie de jouer au tennis. À l'instar de Roger Federer, il aurait pu continuer. "Honnêtement, si je n'avais pas eu de soucis physiques, je serais peut-être encore en train de jouer. Comme pour Roger encore maintenant, c'est une passion. C'est même un des plus beaux jobs au monde!"

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