Humeur taquine Federer a "encore de l'essence dans le réservoir"

Nicolas Barman, à Londres.

16.11.2018

C'est un Roger Federer soulagé et d'excellente humeur qui s'est présenté en conférence de presse une trentaine de minutes après son succès sur Kevin Anderson (6-4 6-3).

Aucun calcul pour Roger Federer. La Bâlois, qui pouvait se qualifier même en cas de défaite face à Kevin Anderson, n'a finalement pas fait de détail en s'imposant 6-4 6-3 sans sourciller, et en prenant du même coup la première place à son adversaire du jour: "J'ai toujours voulu gagner ce match, c'était assez simple dans mon esprit. Et je suis vraiment heureux d'avoir pu augmenter mon niveau de jeu par rapport à dimanche." a-t-il commenté, faisant référence à son match manqué face à Kei Nishikori.

Pour mettre à mal son adversaire, le n°3 mondial a pratiqué un jeu varié et se sentait bien sur le court: "J'ai eu une bonne attitude, je me suis montré agressif et j'ai beaucoup varié, notamment avec mon slice. En plus, mentalement je suis frais et j'ai encore de l'essence dans le réservoir !" a analysé le Suisse.

Il avoue quand même que son adversaire du soir l'a bien aidé: "Le premier break, il me l'a un peu donné. Peut-être que c'était plus dur pour lui aujourd'hui vu qu'il était déjà qualifié..."  a-t-il estimé.

À deux matches du centième

En parlant de qualification: celle de Roger le rapproche d'un centième titre en carrière. "Je ne pense pas au nombre 100, ça ne doit pas me rendre fou. En plus, tant que Novak est là, ça ne sera pas facile. Mais ça reste excitant d'être dans cette situation." Une situation qui le place à deux petites victoires de ce fameux centième sacre sur le circuit.

Roger Federer peut lever le poing: il sera samedi au rendez-vous des demi-finales.
Roger Federer peut lever le poing: il sera samedi au rendez-vous des demi-finales.
Keystone

Très bavard et de bonne humeur durant cette conférence de presse, Federer n'a finalement pas hésité à charrier gentiment un journaliste au moment d'une double question un peu trop longue et compliquée. Un dialogue comme on les aime:

Federer: "Tu es en train de lire là ?"
Journaliste: "Oui j'ai peur d'oublier..."
Federer: "J'aime t'écouter. C'est comme une histoire avant d'aller au lit, tu as une belle voix."

Le journaliste poursuit sa lecture. 
Federer: "Tu peux me répéter la première question ? Et après tu me rediras la deuxième... Tu es tellement précis qu'il faut que je le sois aussi."

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