Laver Cup
"L'idée était de monter une Dream Team"

Chris Geiger, à Genève.

18.9.2019

Malgré les absences de Novak Djokovic et de Stan Wawrinka, la Team Europe entend bien remporter à Genève une troisième fois de suite la Laver Cup. Mais la Team Monde ne part pas battu d'avance, tempère toutefois Roger Federer. 

Vainqueur des deux premières éditions de la Laver Cup à Prague (15-9) ainsi qu'à Chicago (13-8), la Team Europe part - une nouvelle fois - favorite à Genève. Sur le papier, il n'y a presque pas match entre les deux équipes.

Désigné remplaçant par Björn Borg, l'Espagnol Roberto Bautista-Agut (ATP 10) est ainsi mieux classé que l'Américain John Isner (ATP 20), le meilleur joueur dont dispose John McEnroe. La Team Monde n'a-t-elle réellement aucune chance de faire illusion à Palexpo?

«Pas de souci concernant ce déséquilibre."»

"En ce moment, l'Europe a l'air de dominer. Mais nous ferons le point dimanche. Y aura-t-il 3-0 pour l'Europe ou seulement 2-1?", s'interroge Roger Federer. "Le monde est grand et a toujours possédé de bons et de grands joueurs. Del Potro, Anderson et d'autres sont, par exemple, absents cette année. Je ne me fais donc pas trop de souci pour le futur concernant ce soi-disant déséquilibre."

Ce d'autant plus que Nick Kyrgios et consorts ont des arguments à faire valoir. Et ce, dès cette semaine. "Le 'Monde' reste dangereux avec ses gros serveurs. Ils ont tous de gros coups droits, une puissance incroyable et ce sont de bons camarades", se méfie le Bâlois. "Les gens prédisent que nous allons dominer facilement le 'Monde', mais je ne pense pas. A mon avis, ce sera très serré. Ils ont l'avantage sur nous en double. Je ne pense pas que la décision sera faite avant le deuxième ou le troisième simple du dimanche. Ce sera vraiment dur."

Le format de la compétition devrait, en effet, assurer une fois encore du suspense jusqu'à la fin. Car les points remportés le samedi sont doublés, ceux glânés le dimanche triplés. De quoi mettre à mal une équipe d'Europe déjà privée du numéro un mondial?

«On est bien, non?»

"Il est vrai que l'idée était de monter une 'Dream Team' ici à Genève. Les premières personnes que j'ai contactées étaient ainsi Novak Djokovic, Stan Wawrinka, Rafael Nadal et Andy Murray. Je voulais vraiment tous les réunir ici en Suisse", avoue le Maître, qui a toutefois dû faire face à de nombreux forfaits. "Novak avait déjà participé l'année dernière et n'était pas sûr de son programme, Stan voulait également faire autre chose et Andy était malheureusement blessé. Ce sont des décisions que je respecte. Je suis surtout trop content que Rafa soit venu. Finalement, l'équipe est correcte quand même! On est bien, non?", rigole le Maestro.

Ce dernier semble d'ailleurs avoir pleinement confiance en ses partenaires. "Honnêtement, je ne peux pas me plaindre. Les gars sont super sympas, nous nous entendons tous super bien. Je ne les remercierai jamais assez d'être venus ici. Au final, c'est surtout un honneur pour nous tous de pouvoir passer une semaine avec des légendes comme Björn Borg et John McEnroe", conclut dans un large sourire l'homme aux 20 titres du Grand Chelem.

Team Europe vs Team Monde: les hommes de Björn Borg possède un meilleur classement général, de plus grands gains en tournoi ainsi qu'une large avance en Grand Chelem et en Masters 1000.
Team Europe vs Team Monde: les hommes de Björn Borg possède un meilleur classement général, de plus grands gains en tournoi ainsi qu'une large avance en Grand Chelem et en Masters 1000.
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