Pas de 11e finale du Masters pour Roger Federer (ATP 3). Le Bâlois s'est incliné 7-5 7-6 (7/5) face à Alexander Zverev (ATP 4) en demi-finale à Londres.
Le 100e titre en carrière de l'homme aux 20 trophées en Grand Chelem attendra. Roger Federer n'a pas su trouver la faille face à un Alexander Zverev bien dans sa tête et très solide dans le jeu. Un point résume assez bien la physionomie du match. Dans le tie-break du deuxième set et alors que Federer menait 4-3 et que l'échange était engagé, Zverev a demandé à rejouer le point parce qu'un ramasseur de balle en a laissé échapper une.
En dépit des nombreux sifflets de l'O2 Arena, Zverev a pu resservir en obtenant deux balles. Il a viré en tête 5-4. Dans la foulée, une volée de coup droit au demeurant facile a offert au 4e joueur mondial deux balles de match. Il a conclu sur sa deuxième d'un très joli revers. Cette victoire permet au Hambourgeois de revenir à 3-3 dans les duels face au Bâlois.
Premier Allemand à disputer une finale depuis 22 ans et Boris Becker (défait par Sampras), Zverev affrontera Novak Djokovic (ATP 1) qui a exécuté Kevin Anderson (ATP 6) 6-2 6-2 dans l'autre demi-finale.
Un jeu à oublier
Au premier set, tout le monde pensait partir dans un tie-break entre deux hommes qui n'avaient pas offert la moindre de balle de break à leur adversaire. Puis Federer a perdu pied à 5-6. Un superbe passing de Zverev a mis le doute dans la tête du Bâlois. Mené 0-30, ce dernier a commis deux erreurs en coup droit pour donner le premier set au Hambourgeois.
Extrêmement agressif à l'échange, Zverev a opté pour une tactique offensive qui a gêné le Maître. Mais les maux du Bâlois ont semblé se dissiper à 1-1 lorsqu'il a enfin ravi le service de l'Allemand grâce à une belle attaque de revers. Seulement sur le jeu suivant, l'homme aux 20 titres du Grand Chelem est retombé dans ses travers pour céder une deuxième fois son engagement et redonner des couleurs à son adversaire.
Federer a ensuite retrouvé des couleurs sur son service pour avoir le droit à un tie-break. Avec le résultat que l'on connaît.
