Toujours à l'arrêt forcé, Novak Djokovic a profité de son temps libre pour se confier à Maria Sharapova mardi dernier lors d'un live sur Instagram. Le Serbe a notamment livré quelques anecdotes croustillantes sur sa carrière.
Toujours privé de compétition en raison de la pandémie mondiale de coronavirus, Novak Djokovic a forcément un emploi du temps moins chargé qu'à l'accoutumée.
Pour le plus grand bonheur de ses fans, le numéro un mondial en a profité pour organiser mardi dernier un live sur Instagram avec la néo-retraitée, Maria Sharapova. Un échange virtuel qui a d'ailleurs débouché sur quelques jolies anecdotes.
Le Serbe a ainsi confié qu'il avait joué... ivre un match de Coupe Davis face à la Suède en juillet 2011. Victorieux de Rafael Nadal en finale de Wimbledon le 3 juillet et propulsé par la même occasion sur le trône du classement ATP, le "Djoker" a reconnu avoir un peu trop fêté son premier triomphe sur le gazon londonien.
"Je ne voyais pas la balle très clairement"
Habituellement très stricte sur son alimentation et son entraînement, le natif de Belgrade pensait être laissé au repos tout le week-end par Nenad Zimonjic. Malgré les deux succès initiaux des Serbes sur des Scandinaves privés de Robin Söderling, Novak Djokovic était tout de même aligné pour le double aux côtés de son... capitaine.
"J'ai passé une nuit folle pendant le week-end de Coupe Davis. J'avais la gueule de bois en regardant les autres jouer sachant qu'il n'y avait aucune chance pour moi de jouer. Je ne sais pas comment, mais j’ai fini par jouer ce match. Je ne voyais pas la balle très clairement, disons-le. Je ne bois jamais d’alcool, seulement un verre de vin de temps en temps...", s'est remémoré le Serbe, qui se trouvait alors encore sous l'effet de l'alcool.
Si la paire Djokovic-Zimonjic s'est logiquement inclinée en trois sets dans ces conditions, la Serbie avait finalement remporté la rencontre (4-1) et s'était qualifiée pour les demi-finales de la compétition où elle allait s'incliner (2-3) face au futur lauréat, l'Argentine de Juan Martin Del Potro.