Margaret Court persiste et signe. Après ses propos homophobes en juin dernier, la légende du tennis a une nouvelle fois défrayé la chronique ce dimanche avec un sermon prononcé dans son église.
Relayés par le site "ubitennis.net", les propos de l'Australienne aux 24 trophées majeurs font une nouvelle fois scandale. A trois semaines de l’Open d’Australie où elle doit être honorée, les propos tenus par l’ancienne joueuse, devenue pasteur, passent très mal et ont déclenché une vive polémique.
Les transexuels et la question des droits LGBT sont perçus, selon elle, comme "une création du Diable et non de Dieu".
"Personne ne devrait pouvoir changer de sexe parce que Dieu nous a faits ainsi. Si en plus, nous leur permettons de participer à des compétitions sportives professionnelles, cela serait un grand préjudice pour la société. Je suis triste quand je vois ces jeunes qui prennent des hormones et décident de changer de sexe sans y réfléchir suffisamment", a déclaré Margaret Cout qui avait déjà souligné au mois de juin dernier que le circuit WTA était "plein de lesbiennes" et que Martina Navratilova incarnait un "mauvais exemple" pour les générations futures.
"La façon dont on me traite est honteuse. J'exprime mon opinion qui est également la parole de Dieu. Tous ceux qui élèvent leur voix contre ma vision de la vie haïssent Dieu. Malheureusement, le diable est présent dans la presse, la politique, l'éducation et la télévision, qui essayent de tout contrôler" a encore soutenu Margaret Court, 77 ans, qui semble déterminée à perdre son prestige qu'elle a gagné sur les courts.
