Psychodrame, le retour Tiens, Serena en remet une petite couche

Teleclub MB

17.9.2018

La pilule a semble-t-il du mal à passer pour Serena Williams. Battue en finale de "son" US Open la semaine dernière au terme d'un psychodrame avec l'arbitre, l'Américaine est à nouveau revenue sur cette polémique.

Serena Williams (ici après la finale perdue) n'a pas vraiment encore retrouvé son sourire.
Serena Williams (ici après la finale perdue) n'a pas vraiment encore retrouvé son sourire.
Getty Images

Coaching, bris de raquette, "menteur", jeu de pénalité, "voleur", sexisme: on ne va pas refaire toute l'histoire mais avec ces quelques mots, on peut facilement se remémorer le psychodrame qui a eu lieu lors de la finale de l'US Open entre Serena Williams et l'arbitre Carlos Ramos.

Une semaine plus tard, l'Américaine ne semble pas s'en être complètement remise. Elle reste convaincue qu'on l'a punie parce qu'elle est une femme. "Je ne comprends tout simplement pas... Si vous êtes une femme, vous devriez pouvoir faire ne serait-ce que la moitié de ce qu'un homme peut faire." a-t-elle déclaré à The Project.

Elle enchaine: "C'est important de défendre les choses en lesquelles vous croyez. Surtout si ça peut avoir un impact à l'avenir." poursuit-elle. La finaliste malheureuse estime également que l'arbitre "n'a jamais donné d'avertissement ou de signal" avant la première sanction. Évidemment, Carlos Ramos nie...

Les joueurs plus pénalisés que les joueuses

Serena Williams estime donc qu'elle a été jugée parce qu'elle est une femme. Cependant, les statistiques des vingt dernières années ne vont pas nécessairement dans son sens. Même si ces dernières indiquent peut-être simplement que ces messieurs se mettent en colère plus facilement.

Selon le New York Times qui a eu accès à des chiffres officiels, les joueurs ont été sanctionnés à 1517 reprises depuis 1998 pour avoir cassé leur raquette, insulté un arbitre ou eu une attitude antisportive. Du côté féminin, ce chiffre est "seulement" de 535 pour la même période.

Avec 649 sanctions pour bris de raquette, les hommes devancent largement les dames (99). Du côté du circuit WTA, les insultes et obscénités sont plus présentes que les raquettes cassées (140), mais les hommes restent les plus pénalisés à ce sujet (344). Enfin, les attitudes antisportives sont les gestes d'humeur les moins sanctionnés: 287 fois dans des matches masculins contre 67 fois dans des matches féminins.

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