Chronique TV 3 bonnes raisons de regarder «Why Women Kill» sur M6

D'Elvire Küenzi

16.4.2020

L’État de Californie aurait soutenu la production de la série à hauteur de 8 millions de dollars. C'est pour cette raison qu'elle a été tournée à Los Angeles.
L’État de Californie aurait soutenu la production de la série à hauteur de 8 millions de dollars. C'est pour cette raison qu'elle a été tournée à Los Angeles.

La dernière série du créateur Marc Cherry, à qui l’on doit notamment «Desperate Housewives», passe le jeudi soir sur M6. On a regardé les premiers épisodes et on vous donne nos trois raisons de plonger dans «Why Whomen Kill».

1) Pour les personnages féminins

Le créateur Marc Cherry nous offre à nouveau une truculente galerie de personnages féminins. Dans cette première saison de «Why Women Kill» nous suivons trois femmes à des époques bien distinctes qui ont deux points communs: elles habitent dans la même maison et elles vont devoir faire face à la trahison de leurs époux respectifs.

Dans les années 60, nous suivons Beth Ann, une femme soumise aux caprices de son mari, qui met tout en œuvre pour être «l’épouse» parfaite. Mais quand elle apprend que sa tendre moitié la trompe, elle devient amie avec la maîtresse de celui-ci et commence à s’émanciper. Pour le moment, c’est l’histoire que je trouve la plus savoureuse et la plus touchante. Beth Ann révèle petit à petit son caractère et ne compte plus se laisser marcher sur les pieds...

Je me suis un peu moins attachée à l’histoire Simone Grove, interprétée par Lucy Liu, une mondaine des années 80 un peu trop caricaturale à mon goût (les autres personnages le sont aussi mais c’est un peu mieux dosé). Alors que son mari, en réalité homosexuel, la trompe, Simone va entamer une liaison avec un voisin très jeune et très mignon qui va tomber amoureux d’elle (et ça nous rappelle vaguement quelque chose, non?).

En 2019, nous suivons Taylor et Eli, un couple marié qui entretient une relation libre. Mais leur équilibre est bouleversé quand Jade, la maitresse de Tylor, vient vivre chez eux. C’est, pour moi, l’histoire du milieu. Je la trouve plaisante à suivre et j’apprécie qu’elle se déroule dans un contexte contemporain, cela m’aide à m’identifier au cadre de vie des protagonistes (je parle du contexte, hein, pas de leurs problèmes).

2) Pour les intrigues et les liens qui s’enveniment

Dans les premiers épisodes, on découvre la vie de nos trois héroïnes, leur quotidien et leurs maris. Assez vite, l’équilibre qu’on nous expose bascule et c’est là que cela devient intéressant.

La tension s’accroit au fil des épisodes, les liens de confiance qui s’étaient tissés entre les couples se délitent peu à peu et le doute s’immisce comme un poison. Le pitch est clair et connu depuis qu’on a vu la bande-annonce: les maris sont sensés mourir. Tout le suspens réside dans le «comment». Quand est-ce que le drame va se jouer?

Les trois histoires apportent évidemment un bon rythme à l’ensemble, on ne s’ennuie pas et même si on accroche moins à l’une d’entre elles (ce qui est mon cas), on prend du plaisir à regarder la série.

3) Pour retrouver la patte de Marc Cherry

Si vous avez aimé les ambiances de «Desperate Housewives» ou de «Devious Maids», vous devriez apprécier cette fiction.

On y retrouve les thématiques chères au créateur: les secrets, les apparences parfois trompeuses, les adultères, l’homosexualité...le tout avec un ton délicieusement décalé, une bonne dose d’humour noir et des situations rocambolesques qui ne manquent pas de piquant. Son talent se trouve également dans l’art de tisser peu à peu et subtilement les drames qui s’annoncent. Tout semble aller bien dans le meilleur des mondes mais sous la surface, la colère, la rancœur et la vengeance grondent... et quand elles vont éclater, cela risque de faire très mal.

Pour voir «Why Women Kill», rendez-vous à 21h05 tous les jeudis soirs sur M6. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.

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Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
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