MédiasHarry et Meghan boycottent les tabloïds britanniques
CoverMedia
20.4.2020 - 13:13
Le prince Harry et Meghan, duchesse de Sussex, ont décidé de rompre leurs liens avec quatre tabloïds britanniques dans le cadre d'une «nouvelle politique de relations avec les médias». Selon «The Guardian», ils ne veulent plus participer à «l'économie du piège-à-clics et de la distorsion d'information».
Le prince Harry et son épouse Meghan, duchesse de Sussex, ont poussé encore d'un cran leur prise d'indépendance en rompant leurs liens avec quatre des tabloïds britanniques les plus lus. Le couple, qui vit actuellement à Los Angeles avec son fils Archie, âgé de 11 mois, a demandé à son équipe juridique d'envoyer des lettres aux rédacteurs en chef du «Daily Mail», du «Sun», du «Daily Express» et du «Daily Mirror», selon une note obtenue par The Guardian.
Dans ces missives, le duc et la duchesse de Sussex ont expliqué qu'ils ne «s'offriraient plus comme monnaie d'échange de l'économie du piège-à-clics ou de la distorsion d'information».
«Cette politique ne vise pas à éviter les critiques. Il ne s'agit pas de mettre fin au débat public ou de censurer les reportages exacts. Les médias ont parfaitement le droit de rapporter les nouvelles et d'avoir une opinion sur le duc et la duchesse de Sussex, bonne ou mauvaise. Mais elle ne peut pas être basée sur le mensonge, ont-ils fait savoir. Le duc et la duchesse de Sussex ont vu la vie de gens qu'ils connaissent, ainsi que celle de parfaits inconnus, se faire complètement détruire sans autre motif que celui d'augmenter les revenus publicitaires grâce à des ragots salaces. Il y a un vrai coût humain à cette façon de faire des affaires et cela affecte tous les facettes de la société.»
«Par conséquent, veuillez noter que le duc et la duchesse de Sussex ne s'engageront pas avec votre journal. Il n'y aura aucune corroboration et zéro engagement. C'est également une politique mise en place pour leur équipe de communication, afin de protéger cette équipe contre le côté de l'industrie que les lecteurs ne voient jamais.»
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Au début de sa relation avec l'ancienne actrice, le prince avait déjà pris la décision sans précédent de publier une déclaration demandant aux journaux britanniques de ne pas aller trop loin lorsqu'ils publieraient des articles sur lui et Meghan Markle.
Depuis leur mariage en mai 2018, ils ont décidé de renoncer à leurs fonctions royales, leur bureau ayant officiellement fermé au début du mois. Ils ont cité l'attention des tabloïds sur leur vie comme l'une des raisons pour lesquelles ils ont souhaité reconsidérer leur rôle au sein de la monarchie britannique.
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
Le prince William sera roi un jour, quelles qu’aient été ses notes à son certificat de maturité. Mais comment le numéro deux dans l’ordre de succession au trône britannique s’en est-il réellement sorti à ses examens? Et qu’en est-il de sa famille?
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Alors que les élèves suisses ont la maturité, les Britanniques passent l’examen appelé A-level. Les élèves sont évalués dans certaines matières de leur choix – dans l’idéal en gardant en tête les conditions d’accès à leur discipline de prédilection. Le prince William a choisi la géographie, l’art et la biologie.
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La biologie semble avoir été l’épreuve la plus difficile pour lui; il a réussi l’examen avec un C, une note qui équivaut chez nous à un 4. Bien qu’il ait eu sa meilleure note en géographie – un A (6) –, William a choisi un cursus plus proche de sa troisième matière d’examen, à savoir…
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… l’histoire de l’art: William a tout de même eu un B en art (5). Mais son intérêt pour la géographie l’a finalement emporté et au bout de deux ans, le prince a changé de cap pour entreprendre des études dans cette filière. Cette formation initiale interrompue a néanmoins servi.
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C’est en effet au cours de celle-ci que le prince William a fini par tomber amoureux de sa camarade d’études Kate Middleton qui, comme lui, s’était inscrite en histoire de l’art à l’université de St Andrews – mais qui, contrairement à lui, a terminé le cursus.
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Cette fille d’entrepreneurs a eu les notes qu’il fallait: elle a obtenu son A-level avec un A (6) en mathématiques et en arts et un B (5) en anglais.
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La duchesse Meghan était elle aussi considérée comme une élève assidue, même si ses résultats au SAT – le test utilisé pour l’admission aux universités américaines – n’ont pas été transmis. Dans tous les cas, elle a eu des notes suffisamment bonnes pour s’inscrire à l’université Northwestern à Evanston, dans l’Illinois.
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Elle y a non seulement brillamment étudié le théâtre et les relations internationales, mais elle a également acquis des connaissances dans une deuxième langue étrangère, l’espagnol. Elle avait déjà appris le français à l’école.
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Son mari, le prince Harry, était moins curieux à l’école. Contrairement à son frère – et à la plupart des autres diplômés anglais du A-level –, il n’a choisi que deux matières pour une formation approfondie: l’art et la géographie.
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L’ancien prince fêtard a tout de même eu un B (5) en art, mais seulement un D (3) en géographie. Harry a néanmoins brillé en sport, notamment dans les équipes de polo, de cricket et de rugby de son école. C’est donc logiquement qu’après son année sabbatique, il n’est pas allé à l’université, mais directement à l’armée.
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Le prince Charles aurait tant aimé aller à l’école comme ses fils plus tard à Eton. Mais son père, le prince Philip, a insisté pour envoyer l’héritier du trône à Gordonstoun, un internat réputé pour sa rigueur qu’il avait lui-même fréquenté. Une période que Charles aurait décrite un jour comme une «peine de prison».
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Lors de ses examens finaux, Charles a pourtant obtenu des résultats passables: il s’en est sorti avec un C (4) en français et un B (5) en histoire, sa discipline ultérieure à Cambridge.
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La princesse Diana a eu beaucoup de mal à l’école: dans le livre «Diana, chronique intime», la biographe Tina Brown la décrit comme une «élève moyenne» qui, malgré ses aptitudes en sport, manquait de «curiosité intellectuelle».
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En réalité, Diana a été recalée deux fois aux examens finaux en 1977. Par la suite, elle n’a tenu que trois mois à l’institut Alpin Videmanette de Rougemont (canton de Vaud).
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La princesse Eugenie s’est décrite autrefois comme une élève plus travailleuse qu’intelligente – un doux euphémisme, puisque la cousine du prince Harry et du prince William a tout de même obtenu d’excellentes notes.
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Eugenie a eu un A – la note maximale – en art et en littérature et un B (5) en histoire de l’art. Pourtant, sa candidature à l’université de Newcastle a été initialement rejetée. Ce n’est que lorsque son identité a été reconnue qu’elle a été autorisée à commencer ses études en littérature, en histoire de l’art et en politique.
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Sa sœur, la princesse Beatrice, n’a pas non plus à rougir de son examen de maturité: elle a obtenu un A (6) en art dramatique et un B (5) en histoire et en cinéma. Elle a ensuite poursuivi des études en histoire et en histoire des idées, qu’elle a achevées avec succès en 2011.
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Et la reine? Elle n’a pas de certificat de maturité – ni quoi que ce soit d’équivalent. Comme elle n’est jamais allée à l’école, Elisabeth II n’a jamais eu à passer d’examen. Au lieu de cela, elle a été préparée à son futur rôle chez elle.
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Cependant, il ne faut pas commettre l’erreur de la sous-estimer: «La reine était et est toujours très intelligente et curieuse», atteste la biographe Kate Williams. Selon cette dernière, elle fait preuve d’un esprit analytique et d’une mémoire extrêmement nette qui lui ont permis d’embarrasser un certain nombre de Premiers ministres.
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