Actu people Jussie Smollett serait sous le coup d'une enquête du FBI

Le FBI enquêterait sur Jussie Smollett selon ABC News. Avant son agression, il se serait envoyé une lettre de menaces.

Le FBI enquêterait en ce moment sur Jussie Smollett, soupçonné de s'être envoyé à lui-même une lettre de menaces. Selon ABC News, des officiers fédéraux et les service d'inspection des postes travaillent ensemble pour découvrir si la star d'Empire a joué un rôle dans l'envoi de la violente missive qu'il a reçue aux Fox Studios de Chicago avant d'être agressé chez lui, une attaque dont la véracité est remise en cause par la police de Chicago.

Sur l'enveloppe, il n'était écrit que MAGA (Make America Great Again, le slogan de campagne de Donald Trump). Elle contenait une lettre écrite avec des lettres découpées dans des magazines, disant « tu vas mourir, pé*é noir ». Elle a été envoyée le 22 janvier (19).

Huit jours plus tard, Jussie Smollett a été la victime d'une attaque raciste et homophobe, expliquant à la police de Chicago que deux hommes lui ont passé une corde autour du cou avant de lui verser un liquide, qui pourrait être de la javel, sur le corps. Les frères Olabinjo et Abimbola Osundairo ont été arrêtés plus tôt dans le mois, et décrits comme des « suspects potentiels », avant d'être relâchés le lendemain. Les policiers soupçonnent aujourd'hui l'acteur d'avoir tout mis en scène.

La lettre est en ce moment en cours d'analyse dans les laboratoires du FBI, selon une source qui s'est exprimée auprès de ABC News. Les frères Osundairo ont déclaré avoir aidé Jussie Smollett à préparer l'attaque, après avoir estimé que la lettre de menace ne lui avait pas attiré assez d'attention. Selon des sources proches de l'enquête, les frères Osundairo ont déclaré aux enquêteurs que Jussie Smollett les aurait payés pour l'aider à orchestrer et mettre en scène l'attaque.

Personne n'a encore été mis en examen. Un représentant des avocats de l'acteur a expliqué qu'il y avait toujours « un dialogue actif » avec la police, mais qu'il refusait de répondre à plus de questions des inspecteurs. Il dément par ailleurs avoir mis en scène son agression.

CoverMedia