Le prince William (C) et son épouse Kate parlent avec des membres de la tribu Kalash durant une visite dans le Nord du Pakistan, le 16 octobre 2019
Le prince William et son épouse Kate assistent à une danse traditionnelle durant leur visite dans la vallée de Broghil dans le Nord du Pakistan, le 16 octobre 2019
Le prince William et Kate observent le changement climatique sur un glacier du Pakistan
Le prince William (C) et son épouse Kate parlent avec des membres de la tribu Kalash durant une visite dans le Nord du Pakistan, le 16 octobre 2019
Le prince William et son épouse Kate assistent à une danse traditionnelle durant leur visite dans la vallée de Broghil dans le Nord du Pakistan, le 16 octobre 2019
Le prince William et sa femme Kate ont visité mercredi un glacier du massif de l'Hindu Kush, dans le Nord du Pakistan, l'un des pays les plus impactés au monde par le réchauffement climatique qui provoque la fonte de ses neiges éternelles.
Le couple royal s'est rendu en hélicoptère jusqu'à un glacier du parc national de la vallée de Broghil, dans le nord du district de Chitral, à la frontière avec l'Afghanistan.
Les habitants de cette région s'inquiètent de la fonte des glaciers qui a causé des inondations dévastatrices en 2015.
Aux côtés de ces communautés du Nord pakistanais, «j'espère apprendre ce que nous pouvons faire de plus pour aider à empêcher ou à limiter cette catastrophe globale», avait déclaré le prince William mardi soir lors d'une cérémonie.
Selon les autorités, les températures dans le nord du Pakistan ont augmenté de 1,9 degré en un siècle, causant des épisodes de «Glof» (acronyme de Glacial lake outburst floods), lorsque la digue de glace d'un lac glaciaire se rompt subitement, libérant des flots qui dévalent la pente en emportant tout sur leur passage.
«A cause des effets du changement climatique en altitude, une (nouvelle, NDLR) augmentation de 1,5 degré Celsius au niveau global pourrait signifier une augmentation de 2 degrés (supplémentaires) dans les montagnes du Nord pakistanais», avait relevé mardi le prince William.
«Cela pourrait mener à la perte de plus d'un tiers de ces glaciers vitaux en moins d'un siècle, avec des impacts énormes pas seulement sur la disponibilité de l'eau mais sur l'agriculture et l'énergie hyro-électrique», avait-il poursuivi.
Ces flots venus des sommets du Nord nourrissent le fleuve Indus et ses affluents pour irriguer le reste du pays, des plaines fertiles du Pendjab (centre) au delta du Sindh, près de Karachi (sud), mégalopole tentaculaire de 20 millions d'habitants où le manque d'eau est déjà flagrant.
Les conséquences du réchauffement climatique sont d'autant plus criantes que le Pakistan, avec ses 207 millions d'habitants, connaît une démographie galopante. D'après l'ONU, sa population dépassera les 300 millions d'âmes vers 2050, ce qui renforcera encore le stress hydrique.
La couple princier a également visité un village kalash, du nom de la plus petite communauté du Pakistan, forte de moins de 4.000 membres, qui vit dans quelques vallées reculées du Nord.
William et Kate, lors d'un ravitaillement de leur hélicoptère, se sont vu offrir un pakol, chapeau en laine qui à Chitral est orné d'une plume, ainsi que des chapans, longs manteaux brodés.
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