Sobre depuis 10 ansSamy Nacery: «j'ai fini par en avoir ras le bol d'être traité comme un pestiféré»
Cover Media
23.9.2024
Samy Nacery s'est donné une nouvelle chance.
Cover Media
23.09.2024, 14:04
Marjorie Kublun
Après plusieurs années à lutter contre des addictions et démêlés judiciaires qui l'ont privé de nouveaux projets, l'acteur, au casting du dernier film de Julie Gali, «Mémoires à vif», a confié à La Tribune Dimanche qu'il était sobre «depuis dix ans».
«Soyez rassurée, vous avez en face de vous un tout autre Samy», a-t-il déclaré au journal. «Je n'ai pas touché une goutte d'alcool depuis dix ans et je m'entoure exclusivement de personnes qui me veulent du bien. Et si je vois des potes ivres morts ou faire des allers-retours aux toilettes, je me casse direct.»
Au-delà de ses addictions, Samy Naceri a fait l'objet de plusieurs condamnations et séjours en prison pour divers délits. Un passé que l'acteur compte enfin vouloir laisser derrière lui.
«J'ai fini par en avoir ras le bol d'être traité comme un pestiféré, de voir toutes les portes se fermer devant moi. Un matin, je me suis levé et j'ai eu le courage de dire stop», a-t-il affirmé. «Si j'ai pu être aussi violent à une époque, c'est parce que j'ai ressenti beaucoup de violence, de rejet, et ça m'a poussé à le devenir.»
À une époque où la France lui avait «fermé ses portes», Samy Naceri, qui est aujourd'hui en couple avec une femme de 33 ans sa cadette, Sofia Athena, a repris confiance en lui grâce à l'aide d'un ami... et de la Russie! L'acteur y a fait des «allers-retours» fréquents «pendant deux ans et demi» dès 2016, et dit y avoir retrouvé une forme de salut grâce au succès de la saga «Taxi».
«Je suis une vraie star en Russie et dans les pays de l'Est, car chaque film "Taxi" a été un énorme succès», a-t-il confié. «Le peuple russe m'a immédiatement ouvert les bras alors que la France m'avait fermé ses portes. À Moscou, on me respectait pour ma carrière d'acteur. Cette expérience m'a aidé à me rendre compte qu'en dehors de la France il y avait des gens qui m'aimaient et voulaient encore travailler avec moi.»